Ce dimanche s'est déroulée la première fête de l'autoroute. Après la fête des pères, des mères, des voisins et des secrétaires, est donc née celle de l'asphalte. Durant toute la journée, 15 portions de quatre voies à travers la France ont été réservées aux piétons. Ces derniers préfèrent-ils réellement se promener sur le bitume des périphéries et des rases campagnes plutôt que sur des chemins bucoliques ? Difficile de le savoir puisque la fête a été quelque peu gâchée par une météo détestable. Un mauvais temps qui aura un seul mérite : servir d'alibi pour justifier le flop prévisible d'une idée improbable.
C'est une petite bombe juridique qui explosera dans un an et demi. En janvier 2018, le contrôle technique mesurera la véritable pollution des diesel et devrait recaler à la pelle les diesel "défapés". Combien seront-ils ? Personne n'en sait rien. D'autant que nombre d'automobilistes ignorent que leur FAP a été retiré…
La Dacia Sandero est en tête des ventes dans l’hexagone au moment ou Fiat présente sa Tipo, une voiture compacte à peine plus chère. Et si la surenchère de prix, d’équipements, de taille de nos autos était révolue ? Et si les conducteurs comme les constructeurs revenaient à des voitures moins cossues et moins chères ? A des voitures populaires.
C'est l'info marquante du salon de Pékin, qui se tient en ce moment-même : 30 % des acheteurs chinois choisissent désormais un SUV. Il y a 10 ans à peine, ils ne voulaient même pas d'un break ou d'une 5 portes et encore moins d'un monospace. En France, le SUV représente désormais 25 % des ventes et aux Etats-Unis, c'est plus de 50 % si l'on compte les 4x4 et pick-up. Que peut-il bien nous passer par la tête ?
J'ai du nouveau sur le scandale du diesel, du chaud, de l'exclusif, du bien plus grave que les bricolages de logiciels de Volkswagen, du plus vilain que l'EGR des Renault qui ne marche que d'octobre à avril. Là, c'est du sérieux.
La feuille de route de Peugeot-Citroën présentée ce matin par son patron met l'accent sur les nouveaux modèles commercialisés d'ici 2021, le retour aux Etats-Unis et une juste répartition des rôles entre les marques. Mais si ce projet est d'envergure pour un groupe donné pour agonisant il y a deux ans, il est loin d'être déraisonnable. Au contraire, Carlos Tavarès fait preuve dans ce vaste plan offensif d'une sagesse très éloignée de la fougue de pilote qu'on lui connaît. Une sagesse, et un sens de la gestion et du juste coût qui, s'ils ne risquent pas de faire grimper le groupe vers les premiers mondiaux, lui permettront au moins d'être toujours présent et bénéficiaire dans cinq ans.
Vendredi, on était le 1er avril : méfiance en écoutant les infos du matin. Pourtant quand Anne Hidalgo, la maire de Paris, a évoqué sur France Inter la pétition qu'elle lance contre la commission européenne qui a donné un "permis de polluer" aux constructeurs, je savais qu'elle ne blaguait pas.
Voilà quatre ans qu’Alpine promet sa résurrection à coups d’apparitions furtives, en dévoilant des concept-cars plus ou moins proches de la version définitive. Quatre ans, entre rebondissements et reports de commercialisation. Quatre ans d'omniprésence médiatique pour faire patienter les fans. Quatre ans d’une trop longue bande-annonce qui pourrait décevoir si le film achevé n’est pas à la hauteur. Parler d'une auto trop longtemps avant l'heure pourrait nuire à cette auto lorsqu'arrive vraiment son heure.
C'est pas beau de vieillir… Cette semaine, j'ai flashé sur un engin d'un genre déjà démodé à la naissance de ma mère, un cycle-car, une vraie voiture de sport !
Nos confrères sont dithyrambiques et voient en Carlos Tavarès le sauveur de PSA. Mais à la barre du navire depuis deux ans, il a surtout géré efficacement un plan produit établi par son prédécesseur Philippe Varin. Lequel a également permis à Peugeot-Citroën de se renflouer grâce à l'argent de l'Etat français et du groupe chinois Dongfeng. Résultat : le nouveau patron, à force d'économies, a réussi à repasser dans le vert. En attendant de connaître sa véritable stratégie produit, rendons hommage à son prédécesseur mal-aimé.