Il se termine ce lundi soir, mais après le fiasco de Francfort, le salon de l’auto de Lyon a déjà gagné le pari de la notoriété, en attendant de savoir s’il a remporté celui de la fréquentation.
Vous avez vu les puissances des dernières voitures électriques ? Leur couple ? Leurs accélérations ? Leur autonomie ? Et au fait, leurs prix ?
Ils sont alarmistes et, entre la réduction des émissions à marche forcée imposée par l'Europe et la transition vers l'électrique, les constructeurs prévoient 10 années difficiles, voire impossibles pour certains. Leur porte-parole européen, Carlos Tavarès, évoque même une période "darwinienne" ou seuls les plus forts résisteront au cataclysme. Réalisme ou politique de la peur pour obtenir des aides gouvernementales ? Les deux mon général.
On apprenait la semaine dernière que l'immobilier parisien avait dépassé les 10 000 € le m2. Et lundi prochain débute la semaine "de la mobilité" avec pour apothéose la journée sans voiture du 22 septembre. Vous ne voyez pas le rapport ?
Les constructeurs se sont toujours évertués à fuir le terme de break, trop campagnard et trop utilitaire. Après les Nevada, Estate, Combi et SW, l’heure du shooting brake a sonné. Une révolution stylistique ? Un simple changement de dénomination.
Les dégradations de radars se poursuivent, et comme on pouvait s'y attendre les nouveaux modèles "tourelles" ne sont pas plus épargnés. Pour contrôler la vitesse, il va falloir trouver autre chose, mais quoi ?
Depuis quelques jours, les voitures électriques doivent faire du bruit en deçà du seuil des 20 km/h. Une mesure destinée à avertir les piétons, mais qui sonne le glas du silence espéré par les habitants des villes. D’autant que les émissions sonores ne sont pas normées et que l’imagination pourrait bien sortir des haut-parleurs cachés sous les capots des nouvelles autos.
La priorité à droite a fait un joli retour en force ces dernières années en France, mettant à la retraite panneaux "Stop" et "Cédez le passage". Malheureusement, c'est aussi une grande source d'accidents, et c'est finalement assez curieux de voir une telle chose, encore, en 2019 sur nos routes.
Quand l’un des patrons de BMW et les analystes économiques raillent le manque de succès de la voiture électrique aujourd’hui, ils tombent dans le même piège que leurs prédécesseurs qui conspuaient la voiture thermique il y a plus de 100 ans.
A Paris et dans les grandes villes, alors qu'on ne compte plus ses victimes, la trottinette électrique continue à prospérer. Et cela en toute illégalité. Que fait la justice ?