Le salon qui ouvre ses portes dans deux jours devrait consacrer une fois encore la bouffée délirante du prix des autos anciennes. Une hausse qui n’en fini plus et qui est principalement lié à la défiscalisation des voitures de plus de trente ans. Et si les plus rares sont aussi les plus intouchables, le phénomène touche aussi les petites autos populaires fabriquées à des mions d'exemplaires. Car tous les modèles de collection sont considérés comme des ouvres d’art. Pas vraiment à juste titre.
Michel Holtz
Lui écrireC’est le match de ce mois de janvier : le CES de Las Vegas opposé au salon de Detroit. Un combat des anciens contre les modernes. Mais si le Consumer Electronic Show parle des voitures du futur, le raout de Motorcity, plus pragmatique, se contente de présenter les autos d’aujourd’hui. Des modèles de maintenant, comme le pick-up Ford F150, qui permettent à leurs géniteurs de se payer le développement de ceux de demain.
Depuis des années, Michel Holtz, l'un de nos éditorialistes, couvre le salon de Detroit. Il a connu les fastes de cette ville et sa descente aux enfers. Il la voit renaître aujourd’hui et vous livre une insolite galerie de portraits d’anciens
Le titre convoité de voiture de l’année sera décerné le 29 février prochain. Mais avec près de deux mois d’avance, et en procédant par élimination, nous sommes en mesure de livrer le gagnant du Goncourt de l’automobile 2016. Les premiums en lice ? Les jurés n'en voudront certainement pas. Ni les autos plombées par les scandales, ou les roadsters nostalgiques. Alors il n'en reste qu'une, and the winner is l’Opel Astra. Ou pas.
Avec l’arrivée prochaine d’épisodes neigeux, le débat sur l’obligation pour chaque automobiliste de monter des pneus hiver risque d’être relancé. Une mesure qui menace de peser sur le budget des plus modestes. Mais qui offre aux collectivités l’occasion de faire de belles économies de déneigement.
Tout drame exige un coupable. Dans le cas d'une catastrophe routière, quand il n'y en a pas, on s'en prend aux infrastructures. Après l'accident d'autocar de Puisseguin, la petite route départementale D17 est une cible idéale pour quelques polémistes à courte vue compassionnelle et à longue vue politique.
Ses audiences s'effondrent depuis des années, ses Grands Prix s'exilent vers des pays peu regardants sur la démocratie et, pour en finir, son patron Bernie Ecclestone s'en sépare. La Formule 1 n'est pas seulement dans une mauvaise passe : elle a entamé son agonie. La discipline reine n'est plus que l'ombre d'elle-même et a peut-être débuté son dernier tour de circuit.
L'affaire Volkswagen ne devrait pas trop modifier le cours des choses. La mise en place de nouveaux tests d'homologation devrait s'accélérer mais le législateur sait que l'instauration de normes trop dures à respecter pourrait inciter d'autres marques à tricher. Les petites affaires de nos constructeurs devraient donc se poursuivre presque comme avant. A défaut de maîtriser totalement la pollution des moteurs. Et en attendant de vraies énergies alternatives.
La grand-messe germanique s'est achevée sur un constat : l'émergence d'un design de plus en plus tapageur et lourdingue pour les voitures de luxe. Oubliées les sportives aux lignes fines et les berlines haut de gamme harmonieuses. Les clients des pays émergents veulent que leur nouveau statut social se voie. Et ils sont servis. Quant aux derniers clients de ces modèles sur le Vieux Continent, ils devront faire avec ce nouveau genre.
Alors que Renault présente sa grande berline, l'acharnement des constructeurs généralistes à lancer de telles autos reste un mystère. En effet, ce segment est en chute de 40 %. Heureusement pour la Talisman comme pour ses concurrentes, les entreprises achètent une majeure partie de la production. Mais la qualité de ces voitures, et leur look éloigné des standards des SUV à la mode, pourrait attirer des acheteurs ravis de rouler autrement.