L'auto des voisins - Pour Jean-Michel et sa nouvelle BMW Serie 1 118D, le choix du diesel est toujours rationnel
Au moment de renouveler son véhicule de société, Jean-Michel s'est tourné vers Mini pour passer commande d'un Countryman. Mais en raison de la pénurie des composants, les délais de livraison sont devenus trop longs. Le chef d'entreprise se tourne alors vers BMW et choisi une 118D en finition M Sport. Ce choix du diesel pour son véhicule professionnel, reste, selon lui, le plus rentable.
On peut apprécier les SUV avec des intérieurs sobres, et se rabattre sur une compacte aux sièges orange tout en étant très satisfait de ce changement de cap. C'est en tout cas l'étonnante volte-face de ce chef d'entreprise de Tours. La LOA de son Mercedes GLC venant à échéance en ce début 2021, il décide naturellement de se mettre en quête d'une nouvelle auto. Voyageant le plus souvent seul ou à deux, il recherche une voiture plus petite, mais tout en conservant les avantages d'un SUV. C'est le portrait-robot du Mini Countryman. Alors Jean-Michel signe sans sourciller, malgré les 6 mois de délais de livraison annoncés, mais sans se douter de ce qui l'attendait.
L'été arrive et, avec lui, l'échéance de livraison prévue. Mais le patron de cabinet de promotion immobilière ne voit rien venir et s'inquiète. "Je n'avais aucune nouvelle et je me suis rendu directement à la concession". Là, on l'informe que, crise des semi-conducteurs oblige, la livraison est repoussée en novembre, soit trois mois d'attente supplémentaires. Décontenancé par le silence du vendeur, et par le manque de proposition alternative, Jean-Michel reprend son contrat et s'en va voir ailleurs.
Une finition M Sport plutôt voyante
"C'est à ce moment que je me suis souvenu d'un ami qui m'avait vanté les mérites d'une autre auto du groupe BMW : la Série 1 118D". Il se met en quête d'un modèle et le découvre dans une autre concession, non loin de Tours. À Saumur, un modèle en stock est disponible. Il affiche toutes les options possibles "y compris le grand réservoir", puisque la marque à l'hélice pousse le bouchon jusqu'à proposer de série un réservoir de 42 l et à proposer la possibilité, moyennant finance supplémentaire, d'installer un contenant de 50 l. Seul bémol : la Série 1 est en finition M. Sport, avec de très voyants sièges orange. Pas vraiment dans les critères esthétiques de celui qui trouve l'intérieur de la Mercedes Classe A, un modèle qu'il avait également repéré, trop bling-bling. "On n’est pas toujours cohérent" explique-t-il en signant son bon de commande chez BMW.
La voiture étant disponible, la livraison est rapide et après quinze jours et 500 km à son volant, le professionnel de l'immobilier en est pleinement satisfait. "Surtout de la boîte auto, ultra-efficace, même si je ne me sers que très peu des palettes au volant". Mais il y a un équipement qu'il n'utilise déjà plus après deux semaines d'usage : l'affichage tête haute, jugé trop intrusif.
Le diesel reste dans la course
Reste que le choix d'un modèle diesel, malgré les 150ch et le couple de 350 Nm du moteur allemand, semble paradoxal à l'époque de l'essence roi et de l'hybride rechargeable aubaine des entreprises car susceptible de faire fondre la TVS (taxe sur les véhicules de société). Mais Jean-Michel a fait ses calculs et pour lui, le diesel reste dans la course et il est parfaitement rentable. La consommation de la compacte allemande (6,6 l/100 km) et le prix du gazole toujours moins élevé que l'essence, comme la TVS légère en raison des émissions relativement faibles, rend toujours le diesel compétitif.
Mais quid de l'hybride rechargeable, qui semble tout droit destiné aux entreprises, puisque les voitures ainsi équipées sont généralement exemptées de taxes ? Jean-Michel y a pensé, mais il a reculé après avoir sondé ses amis chefs d'entreprise qui ont craqué pour cette technologie. "Au-delà du surcoût lié au poids supplémentaire de ces voitures, ils m'ont fait part d'un autre problème : le réservoir trop petit qui les oblige à faire le plein très souvent". Et si nombre d'entre eux ont rendu leur hybride rechargeable avant la fin de la LOA qu'ils avaient souscrite, Jean-Michel y a renoncé dès le départ, choisissant un modèle diesel, en location à option d'achat aussi. "Elle me coûte 600 euros par mois, pendant 3 ans et 60 000 km". Des kilomètres qu'il compte bien effectuer entre Paris où se trouve le siège de son entreprise, et Tours ou il dispose d'une agence. Paris en diesel ? Le chef d'entreprise sait que son auto est en sursis dans la capitale, mais d’ici son interdiction dans trois ans, le temps de l'échéance de sa LOA, il compte bien en profiter.
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