Elaborée sur une plate forme entièrement nouvelle, la Jazz de seconde génération est animée par deux nouveaux moteurs : le 1.2 passe de 78 à 90 ch, alors que le 1.4 grimpe de 83 à 100 ch. Mise à part la puissance, la principale différence tient dans le fait que le 1.4 peut être accouplé à une boîte robotisée i-shift à 6 rapports (qui remplace la transmission CVT) ou à une boîte manuelle alors que le 1.2 doit se contenter seulement de la boite mécanique.
Si le 1.2 est principalement réservé à un usage urbain, le 1.4 avec ses 100 ch à 6000 tr/min et ses 127 Nm à 4800 tr/min est censé permettre de sortir de la ville.
Dans la pratique, ce Vtec offre un rendement plutôt correct avec une vitesse maximale de 182 km/h qui lui permet d’aborder sereinement les routes départementales et nationales. Sur autoroute, il ne faudra pas hésiter à accélérer fortement pour atteindre une allure correcte et cela au détriment du confort phonique de l’habitacle mais également de la consommation. Durant notre court essai effectué sous une pluie battante dans les environs de Francfort, nous n’avons pas eu de mauvaise surprise. La Jazz même sur route glissante affiche un comportement sécurisant bien aidé en cela par les nombreuses aides électroniques dont le VSA (ESP) de série dès le premier niveau de finition sur le 1.4.
Légèrement en retrait sur route vis-à-vis de certaines polyvalentes , la Jazz excelle en ville où elle se faufile parfaitement dans les bouchons en raison notamment de son rayon de braquage inférieur à 10 m mais également de sa direction assez vive et bien assistée. Par conséquent, aucun souci pour stationner.
Le changement de motorisation a été motivé par la réduction de la consommation mais également des rejets de CO2. Le résultat est probant avec un bonus de 200 € mais on aurait pu s'attendre à mieux. En matière de consommation, nous avons enregistré durant notre test, une moyenne avoisinant les 7 litres/100 km.
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