Pour propulser son coupé cabriolet, Volvo a joué la carte de l’originalité car la marque suédoise a installé uniquement sous le capot des 5 cylindres que ce soit en essence ou en diesel.
Dans la première carburation, vous avez le choix entre trois puissances allant de 140 à 220 ch en passant par 170 ch. Pour notre essai, nous nous sommes cantonnés aux deux plus puissantes qui ne représenteront chacune que 5 % des ventes.
Le T5 de 220 ch est un moteur que nous avions déjà eu l’occasion de conduire sur la Ford Focus ST.
Malgré 5 chevaux de plus sur la sportive, le caractère général ne change pas. Avec ses 220 chevaux disponibles à 5000 tr/min et son couple de 320 Nm compris entre 1 500 et 4 800 tr/min, une plage plus importante que sur la Focus ST, le T5 mêle parfaitement reprises, accélérations et vitesse de pointe élevée comme le prouvent les chronos avec un 0 à 100 km/h abattu en 8 secondes et une vitesse maximale de 240 km/h soit 1km/h de moins que la Focus ST mais mieux que de nombreuses sportives compactes du type Renault Mégane RS.
Coupleux et performant, il s’adapte donc à la plupart des situations. On peut donc cruiser tranquillement le bras à la fenêtre ou enchaîner les virages à la recherche du meilleur chrono. Cette polyvalence est également due à l’excellente boîte de vitesses manuelles à 6 rapports, identique à celle des Volvo S60 R et V70R qui se caractérise par un bon guidage.
Dans le cadre d’une conduite sportive, il ne faudra pas s’attendre à des miracles du coté de la consommation. Nous avons ainsi enregistré durant notre essai une moyenne de 15 litres contre 9 l annoncés par le constructeur.
Terminons enfin par l’un des plus gros changements par rapport à la Focus à savoir le bruit. Ne s’adressant pas à la même clientèle, Volvo met donc l’accent sur la discrétion plutôt que de la sportivité.
Nous avons eu également entre les mains, le 2.4 i de 170 ch. Moins puissant mais faisant toujours appel à 5 cylindres, il se veut aussi suffisamment vaillant pour mouvoir les 1 700 kg de la Volvo C70. La principale différence avec le T5 est le couple puisque celui se monte dans cette configuration à 230 Nm à 4 400 tr/min. La plage d’utilisation est donc moins conséquente et l’on ressent cela très rapidement en conduite puisque les reprises et la capacité d’accélération sont nettement moins importantes comme nous avons pu le constater lors des dépassements. Malgré cela, les performances sont plus qu’honnêtes avec 220 km/h en vitesse de pointe et 9,1 secondes pour atteindre les 100 km/h. Consommations décevantes puisque celles-ci sont relativement proches de celles du T5 avec une moyenne durant notre test de 13 litres.
A noter que ce moteur est aussi disponible dans une version "dégonflée" à 140 ch.
Pour le diesel, il faudra patienter jusqu’à la rentrée puisque la Volvo devrait recevoir le D5 de 180 ch couplé à la boîte séquentielle Geartronic qui vient juste d’être monté sur les Volvo S40 et V50. Sans surprise, ce moteur devrait représenter 75 % du mix des ventes.
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