Comme souvent, BMW profite de ce restylage pour modifier son catalogue moteurs. C’est encore le cas sur la Série 1 qui hérite pour la première fois d’un 3 cylindres essence de 109 ch (16i), déjà vu sur la Mini de dernière génération. L’offre essence est complétée par le 18i de 136 ch, le 120i de 177 ch (7 ch), le 25i de 218 ch et la gamme est chapeautée par la M135i forte de 326 ch (+ 6 ch). En diesel, on trouve le 16d de 116 ch, le 18d de 150 ch (+ 7ch), le 20d de 190 ch (+ 6 ch) et le 25d de 224 ch (+ 6 ch). Preuve du talent de motoristes de BMW, seules les deux versions essence les plus puissantes sont malusées.
Pour cet essai, nous nous sommes intéressés à une composition inédite à savoir le 20d couplé à la boîte automatique à 8 rapports et à la transmission intégrale. Une association jusque-là impossible à avoir mais introduite à partir de ce restyling car souhaitée par les clients très friands de ce type de transmission. Cela peut sembler une aberration, pour certains, chez un constructeur qui a fait sa réputation sur la propulsion, BMW est devenue l’an passé la marque qui a vendu le plus de 4 roues motrices en France. Bien que les versions propulsion aient notre préférence, cette Série 1 nous a complètement séduits. Avec sa transmission intégrale et sa répartition des masses idéales de 50/50, cette Série 1 littéralement scotchée à la route, est bien difficile à prendre en défaut. Même sur les routes corses aux innombrables virages dont le revêtement est loin d’être parfait, celle-ci ne s’est jamais désunie. Les vitesses de passages en courbes sont donc très élevées. Ajoutez à cela une direction asservie à la vitesse parfaitement paramétrée et on ne peut qu’avoir le sourire au volant de cette Série 1. Ce comportement véritablement dynamique ne vient pas grever le confort qui s’avère très bon, en partie grâce à la suspension SelectDrive, qui permet de choisir différents modes de conduite et ce malgré la présence de jantes 18 pouces sur notre modèle d'essai.
Ce comportement de premier ordre va de pair avec un groupe moteur/boîte exemplaire. Plus que recommandable dans sa précédente version de 184 ch, le 20d est clairement l’un des meilleurs moteurs du marché, notamment quand il est couplé à l’excellente boîte automatique à 8 rapports. Avec un couple de 400 Nm dès 1 750 tr/min, les accélérations et les reprises sont canon avec un 0 à 100 km/h abattu en 6,8 s. Les rapports s’enchaînent dans la plus grande discrétion mais avec une grande rapidité. Un modèle du genre. Seul reproche que l’on pourrait formuler la sonorité un peu trop envahissante du diesel. Avoir une conduite rapide en montagne est forcément pénalisant pour la consommation. Sur notre essai, nous étions à la limite des 10 l/100 km, mais aucun problème pour la diminuer avec une allure plus raisonnable. Bon point, enfin, concernant le malus qui n’affecte pas notre modèle d’essai. Une belle performance.
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