Le concept de "confort" dans la Rio est à bannir immédiatement de votre langage. Au volant, la moindre aspérité de la route se répercute instantanément au niveau de vos lombaires. La trop grande fermeté des suspensions engendre des remontées sèches, à la limite du trépidant, selon la cadence et le revêtement de la route. La dureté des sièges en plus, bonjour le lumbago voir les hémorroïdes...
Les mouvements de caisse sont en revanche bien compensés. Les épingles se négocient sans trop de difficultés et même sans ESP -absent du catalogue pour le moment- la trajectoire reste correcte. A l'inverse, la direction caoutchouteuse et pataude invite a rester vigilant. Le nouveau châssis -à l'empattement plus long (2,5 m)- de la Rio lui confère un comportement routier dans la moyenne de la catégorie. Bref, concernant la tenue de route, on est bien loin de la très performante Rio pilotée par Yvan Muller et détentrice pour la deuxième année consécutive du Trophée Andros. Outres ces griefs, la Rio est une voiture silencieuse, souple et civilisée. Au ralenti le bloc essence est quasi inaudible, et les bruits d'airs sont très bien compensés à vive allure. Même chose pour le diesel, discret à froid comme à chaud.
Pour le freinage, aucun gros soucis à signaler, l'ABS avec répartiteur électronique l'EBD fait son travail lorsqu'il est sollicité. On regrette tout de même l'absence d'ESP, très utile pour corriger les trajectoires parfois imprécises de la Rio.
Niveau sécurité Kia a été généreux en proposant dès l'entrée de gamme les airbags avant conducteur et passager. Le constructeur aux trois lettres qui a misé beaucoup sur la protection des piétons visent les 4 étoiles au crash-test Euro Ncap.
La nouvelle Rio produite dans les usines coréennes, ne devrait plus tarder à sortir des chaînes slovaques de Zilina. 1 500 modèles exportés de Corée seront disponibles dès le mois d'août dans les 111 concessions Kia de France.
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