Les motorisations animant la nouvelle DS3 Cabrio seront limitées au lancement. Aux côtés d’un unique diesel (e-hdi 90 ch), ce sont trois blocs essence bien distincts qui sont proposés par le Citroën : VTi 82 (3 cylindres), VTI 120 ch (4 cylindres atmosphérique) et THP 150 (4 cylindres suralimenté). Nous avons pris en main ce dernier qui représente le meilleur compromis entre souplesse, agrément et performance.
Aussi discret qu’un battement de cils au ralenti, ce 1600 cm3 suralimenté fait preuve d’une extrême souplesse à bas régime. Un moteur onctueux que l’on prend plaisir à manier en ville et zones péri-urbaines. Mais dans ce cas la consommation peut devenir préoccupante, le plus souvent entre 9 l et 10l/100 km, selon nos relevés. La boîte mécanique à l'étagement correct (6ème rapport trop long) et au maniement fluide permet d'exploiter pleinement le potentiel de la mécanique. Un overboost (20Nm supplémentaire) met parfois à mal le train avant de la DS3 qui peine à recracher sur le bitume cette débauche d’énergie. Sur le mouillé cela peut s'avérer problématique. Toutefois, ce THP est un modèle de performance et d’agrément sur routes sinueuses, offrant des reprises vives et des accélérations pleines de punch. Aucun stress pour les dépassements, le THP est un bon compagnon qui sait alors se montrer moins gourmand (7,8l/100 km). Avec 137 g de CO2/km, il écope malheureusement d’un petit malus de 100 €.
Au lieu d’ôter intégralement le haut, la DS3 conserve ses montants. Une conception qui élimine les problèmes dus à la rigidité mais qui gomme malheureusement le plaisir de rouler cheveux au vent. Prendre le volant d’une DS3 Cabrio revient à rouler avec un « grand » toit ouvrant. Une sensation sympa, mais pas aussi exaltante qu’à bord d’un véritable cabriolet. L’insonorisation de la capote est correcte à vive allure. Tout du moins pour la catégorie, car si l’on compare à certaines concurrentes allemandes comme l’Audi A3 cabriolet ou la Golf Cabriolet, le confort auditif est en retrait. La sportivité du châssis et le tempérament de la DS3 ont été préservés. La française reste solide sur ses appuis et se cale dans les virages avec une très grande agilité. Un poil ferme mais pas inconfortable, l’amortissement travaille efficacement pour orienter la DS3 vers un toucher de route dynamique. On peut ici parler de voiture plaisir.
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération