Bâti sur la plateforme de la Micra dans l’usine de Sunderland, le Note 2 a fait l’objet d’un traitement spécifique adapté à l’Europe. Les suspensions, la direction et la barre anti-roulis ont été recalibrées de façon à rendre le minispace moins mollasson sur l’asphalte. Il n’atteint pas encore les qualités de roulage d’une Peugeot 208 ni d’une Ford Fiesta, puisque ce sont désormais ses concurrentes directes, mais il s’avère mieux maintenu qu’auparavant. Le roulis est inexistant et le confort garanti par des suspensions qui filtrent efficacement. La direction inconsistante reste son seul point noir. Limite « chewing-gum », elle pénalise le ressenti de la route. Dommage car avec sa batterie de caméras, son diamètre de braquage court et sa relative agilité, le Note est une arme taillée pour la ville. L’empattement long du japonais (2,60) et le pack family qui comprend tablettes aviation, vitres surteintées, etc. (400 €) rendent les voyages facilement supportables.
Sous le capot, on retrouve les motorisations habituelles dont le (très) performant 3 cylindres essence à compresseur (1.2 DIG-S 98 ch). Un modèle de sobriété et d’agrément lorsqu’il est associé à la boîte mécanique. Beaucoup moins avec la boîte à variation continue (CVT) qui castre littéralement l’agrément. En diesel, le 1.5 dCi 90 ch accouplé à un Stop and Start est éligible au bonus écologique de 200 € (95 g de CO2/km). Ce bloc issu de l’alliance (Renault) répond en prime aux normes Euro 6. A l’usage il se situe parmi les meilleurs de sa cylindrée en matière d’agrément et de sobriété (4,8 l/100 km relevé durant notre essai).
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