5 portes, une bouille inédite, cette troisième génération de Twingo change du tout au tout mais la vraie révolution est invisible. En effet, pour la concevoir, Renault s’est associé à Daimler et plus particulièrement à Smart. La Twingo est donc la cousine de la prochaine ForFour. Techniquement, cela signifie que la nouvelle citadine de Renault est une propulsion (roues arrière motrices). Son moteur est donc implanté en position arrière (sous le coffre) comme c’était le cas de certains anciens modèles de la marque, telles la Dauphine ou la 4 CV.
Cette architecture complètement inédite a de nombreuses répercussions sur le comportement de cette Twingo, qui peut désormais braquer à 45° (contre 30° pour l’ancienne) et dispose d’un diamètre de braquage de seulement 9 m, ce qui facilite grandement toutes les manœuvres en ville, notamment les demi-tours et les créneaux qui deviennent des jeux d’enfants, une capacité hors norme à braquer qui surprend. Particulièrement confortable grâce à sa position de conduite surélevée, cette Twingo est loin de démériter sur la route où elle fait preuve, avec le TCe 90 ch, d’une polyvalence inattendue. Même en conduite dynamique, elle ne se désunit pas : pas de mouvement de caisse exagéré, ce qui permet de garantir un bon confort pour les passagers. La direction à démultiplication variable, présente uniquement sur la TCe, se montre agréable à toutes les vitesses. Très assistée en ville, elle devient plus consistante quand la vitesse augmente, même si on lui reprochera un petit flou au point zéro. Le comportement est une réussite et cette Twingo se montre mieux armée que la concurrence.
L’offre moteurs est uniquement constituée de deux motorisations essence trois cylindres : le 1.0 SCe atmosphérique de 70 ch et le 0.9 TCe turbo de 90 ch. Plus de diesel donc. Déjà présent sur de nombreux modèles de la marque, le TCe a été profondément repensé (50 % de nouvelles pièces) afin de pouvoir se positionner sous le coffre. Avec ses 135 Nm de couple, il permet à la Twingo d’acquérir une polyvalence certaine avec de bonnes reprises et des accélérations franches, malgré un 5e rapport toujours aussi long. Même s’il fait preuve d’une vraie tonicité, on aurait pu s’attendre à un peu mieux en raison du poids limité de 950 kg. Convaincant dans son ensemble, le TCe souffre toutefois de deux maux : des à-coups lors des phases d’accélération et une consommation excessive. Sur notre essai mêlant essentiellement ville et départementales, nous avons enregistré une moyenne proche des 7,5 l/100 km.
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