Le Honda FR-V dispose de six vraies places permanentes convenant à des adultes, certes un peu juste en largeur aux coudes quand les sièges sont alignés, mais il suffit de décaler par exemple les sièges du milieu – plus menus que les autres, convenant toutefois à des passagers de corpulence normale- pour que chacun des six occupants se retrouve à l’aise. Celui du centre à l’avant ne sera pas gêné par le levier de vitesses, ce dernier a migré sur la planche de bord à la façon d’une 2 CV ou d’une Renault R4. Le frein à main a pris le même chemin.
Une planche de bord nette et sans bavure malgré le bandeau noir brillant pailleté au milieu qui se salit vite et l’interrupteur de l’ESP trop proche du genou gauche du conducteur, sans doute un peu tristounette à l’image de l’habitacle en général (toutefois parfaitement fini).
En revanche, le conducteur se retrouve excentré, pas tout à fait en ligne par rapport à l’axe du volant et du pédalier. Deux ou trois centimètres qui risquent de réveiller chez certains de vieilles douleurs articulaires ou musculaires. En principe sensible à ce détail, votre serviteur n’en a pas souffert.
Pourtant nous avons poussé le vice jusqu’à parcourir plus de 800 kilomètres d’une traite afin de constater d’éventuels stigmates. Par contre, difficile de rester le roi du créneau avec le Honda FR-V : en raison de sa position de conduite décalée, nous n’en avons pas réussi un seul à la première tentative en une semaine d’utilisation (la lunette arrière courbe qui grossit les véhicules dans le rétro n’y est pour rien)… Histoire d’habitude sans doute. En fait, la chose qui nous a le plus gêné provient d’un soutien lombaire trop prononcé des sièges avant, laissant le haut du dos sans réel soutien. Les grands reprocheront également peut-être une longueur d’assise limitée. Dernier grief, les trois pare-soleil ne remplissent pas parfaitement leur fonction en raison des espaces non occultés entre eux.
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