Extérieurement, la Panda joue la discrétion avec des lignes simples. Seule originalité, l’arc du pavillon au niveau des portières. La hauteur (supérieure de 12 cm à une Twingo) et une largeur réduite (inférieure de 5 cm à la même) ne donne pas l’impression d’un véhicule frêle et mal posé sur ses roues comme certaines productions asiatiques.Cette hauteur permet un accès à bord aisé et une assise légèrement surélevée agréable. La position de conduite se révèle d’ailleurs très acceptable, entre les réglages en hauteur de la colonne de direction et du siège conducteur dès le deuxième niveau de finition (Active), le levier de vitesse surélevé et la présence d’un vrai cale-pied.
Ambiance intérieure : des progrès frappants
La planche de bord comme les garnissages intérieurs ne font pas du tout pacotille. Les progrès dans la qualité de fabrication, matériaux comme assemblage, sont vraiment frappants en comparaison de la Seicento, qui était elle aussi fabriquée en Pologne. Elle fait même mieux que la Punto, soutenant bien la comparaison avec la Twingo.
En matière d’habitabilité, l’italienne marque la française de près. L’espace à l’arrière est comparable à celui offert par la Twingo, suffisant pour deux adultes. La banquette coulissante ne sera disponible sur la Fiat que dans quelques mois et en option (220 €). La Panda offre l’avantage de la possibilité d’une cinquième place, mais uniquement avec banquette monobloc non coulissante (ceinture centrale en option, à 100 €). A réserver à de jeunes enfants au vu de la faible largeur aux coudes.
Le coffre de 206 litres (204 pour l’ancienne Panda et 170 pour la Seicento) avec banquette arrière fixe peut passer à 230 litres avec la banquette coulissante. C’est excellent dans les deux cas (et mieux que la Twingo). Seul le dossier (ou les deux dossiers 50/50) se replie. Cette modularité incomplète limite légèrement la capacité du coffre en configuration 3 ou 2 places. Les 775 litres disponibles au maxi constituent néanmoins une valeur supérieure à la moyenne de la catégorie. Le rapport habitabilité/coffre/encombrement est finalement remarquable, bien meilleur que celui de la Citroën C2 et très proche de la Twingo. Cela malgré les impératifs liés à la sécurité passive en cas de collision frontale. Sur ce point, la structure de la Panda semble particulièrement bien étudiée et il serait étonnant qu’elle n’atteigne pas les bons résultats de la Twingo aux tests d’Euro-NCAP. Ceci dit, en version de base Team, l’équipement sécuritaire se limite en série à l’airbag conducteur, progressant au fil des versions. Les airbags latéraux et de toit (une première dans la catégorie) sont disponibles uniquement contre supplément et sur les deux versions supérieures (Class et Emotion).
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