Une silhouette dynamique
A peine plus long, moins haut et beaucoup plus large, le nouveau Scénic arbore une silhouette bien plus dynamique que l’ancien. Une impression confirmée par l’adoption de lignes tendues, avec une face avant et la lunette en corolle proches de la Mégane II (avec laquelle il partage 30 % des pièces de carrosserie). Le look n’est pas obtenu au détriment de la fonction.
L’habitabilité préservée
La qualité primordiale du premier Scénic, l’excellent rapport encombrement/habitabilité, est quasiment préservée. Certaines cotes intérieures progressent en raison de l’empattement et de la largeur tous deux en augmentation de 10 centimètres. La largeur intérieure au bandeau gagne 22 mm à l’avant, les longueurs aux jambes stagnent, mais restent parmi les meilleures.
On craignait surtout que la hauteur diminuée de 5 centimètres ne pénalise la garde au toit. Elle gagne en fait 22 mm (10 de mieux que le Touran), tout en conservant la position de conduite dominante (à peine abaissée de 35 mm) qui contribue fortement au succès de ce genre d’engin.
Une modularité en progrès
La capacité du coffre s’accroît d’une vingtaine de litres en 5 places et du double une fois les trois sièges AR enlevés. Pour se faire, ils n’ont toujours pas de poignée au contraire du Picasso Citroën Xsara Picasso du Touran par exemple. En revanche, leur verrouillage en position portefeuille autorisant 1 510 litres de bagages devient automatique; il ne nécessite plus d’accrocher les petits tendeurs rouges bien connus des utilisateurs du premier Scénic. La remarquable modularité reste de mise, elle progresse même à partir de la finition Confort avec le dossier du siège avant rabattable pour le transport d’objets longs, ou simplement afin de servir de tablette.
Un coffre dans la bonne moyenne
Quelle que soit la configuration, le volume du coffre se situe dans la bonne moyenne, très proche du Picasso en réalité. Les données en litres d’eau de Citroën étant plus flatteuses que les VDA (correspondant à des briques de 1 litre) utilisés par une majorité de constructeurs. Pour l’instant, seul le Touran se démarque vraiment du lot avec un volume allant de 695 à 1990 litres.
La tentation de comparer le Scénic II au Touran est grande, mais le premier monospace compact de Volkswagen mesure une quinzaine de centimètres de plus que le Scénic normal. Il faudra donc attendre quelques mois la version longue 7 places allongée de 23 cm pour un duel plus équitable. Elle sera présentée au Salon de Francfort en septembre. En étant le seul constructeur à proposer deux carrosseries de son monospace compact, Renault entend visiblement rester le patron du segment, même s’il paraît difficile de garder 25 % !! de part de marché en Europe suite à l’arrivée du Volkswagen, et bientôt la Ford C-Max.
Le Scénic 2 se dédouble
A la réflexion, le dédoublement du Scénic II semble la solution la plus rationnelle car elle évite les compromis boiteux (genre 7 places mais plus de coffre) et les mécontents (qui n’ont que faire de 7 places et ne veulent surtout pas d’un engin qui dépasse les 4,30 m de long). Cette double offre comble également le vide avec l’Espace qui dépasse maintenant 4,70 m. Sans compter que sur le plan industriel, le dédoublement évitera certainement le renouvellement d’une partie du coûteux matériel d’emboutissage de la carrosserie aux environs du million d’unités produites. Le premier Scénic a dépassé les 2 millions d’exemplaires entre fin 1996 et aujourd’hui (le double du Picasso lancé en janvier 2000). A noter au passage que le pionnier a évidemment perdu des parts de marché au fils des ans (25,9 % en 2002), mais il n’a jamais abdiqué, gardant la tête des ventes de monospaces compacts en Europe devant deux challengeurs de poids Zafira (20,9 % ) et Picasso (18,6 % ), suivis d’une cohorte de seconds couteaux style Fiat Multipla, Nissan Tino (3,1 % ), Mazda Premacy ou Toyota Corolla Verso (3,5 % ).
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