Même si notre essai réalisé sur routes ouvertes ne nous a pas permis d’affiner notre jugement sur des points précis comme la fonction anti sous-virage du contrôle de trajectoire ESP , une nouveauté dans la catégorie, le comportement routier se bonifie, profitant de la base roulante de la Mégane II et des voies élargies. Train avant précis, arrière scotché au sol, le châssis rigoureux garantit une grande sécurité, sans conteste au top de la catégorie. Le seul reproche va à la direction à assistance variable électrique qui semble parfois un brin lourde comme sur la berline (pardon, la Mégane II) autour du point milieu. Cela sans doute dans le but de garantir un bon centrage qui rend la tenue de cap sur autoroute imperturbable.
Direction précise
Cette sensation peu naturelle, doublée d’un rappel qui nous a semblé parfois inconstant (à vérifier) ne remet pas en cause la précision et la linéarité de la direction. A signaler le diamètre de braquage qui reste aussi court que sur l’ancien malgré l’empattement rallongé. Les freins avec des disques aux quatre coins, amplificateur de freinage d’urgence et ABS Bosch de dernière génération semblent plus se distinguer par leur endurance que par les distances d’arrêt, simplement dans la bonne moyenne. Encore une impression qui demande à être vérifié sur nos pistes d’essais habituelles.
Suspensions en progrès
Ce qui ne fait aucun doute, c’est le confort des suspensions qui progresse encore, non pas en raison d’un amortissement plus efficace qu’auparavant (quoique, travaillant sur de plus longs débattements à l’avant…), mais grâce à des trains roulants garantissant un filtrage des vibrations irréprochable et à une maîtrise du roulis bien supérieure. Encore un des griefs souvent adressé au précédent Scénic qui s’envole. Toutefois, si l’angle de roulis a été ramené à la valeur de la Mégane II, sa perception reste amplifiée par l’assise plus haute. Décidément, on ne peut pas tout avoir.
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