Au lancement le Zafira Tourer propose 5 motorisations. Deux blocs essence suralimentés dont la puissance oscille entre 120 ch et 140 ch. En diesel le 2.0 CDTI est décliné en 3 niveaux de puissance : 110 ch, 130 ch et 165 ch. Une offre qui couvre tous les besoins, mais Opel promet des moteurs plus puissants à l’avenir, avec vraisemblablement un dérivé OPC.
En attendant ce jour, nous avons pris en main le 2.0 CDTI 165 ch. Un moteur bruyant, mais plein de vitalité (380 Nm avec overboost). Avec du répondant et une bonne consistance à l’accélérateur, le conducteur en a toujours sous le pied pour les dépassements. Les 7,2l/100 km consommés durant notre essai soulignent une sobriété correcte en rapport des prestations délivrées. Doté d’un Start & Stop, il peut être associé à une boite mécanique à 6 rapports bien plus agréable qu’auparavant ou à une boite automatique.
La plateforme « Delta » utilisée par le Zafira Tourer est commune aux Chevrolet Cruze et Orlando. Elle est revanche ici proposée dans une version plus « élaborée ». Le train avant est celui de l’Insignia. Le train arrière, lui provient de l’Astra. Gage d’équilibre ? Vraisemblablement, puisque le roulis nous a semblé maîtrisé sans raideur excessive des suspensions. Et là est notre surprise, puisque ce Zafira est confortable ! Les jantes 18’’ chaussées en pneu taille basse n’auront pas eu raison de nos lombaires. Ce Zafira offre un confort à bord en net progrès. La suspension pilotée Flexride (200 €) apporte un soupçon de dynamisme lorsqu’elle est configurée en mode Sport. On se rapproche ainsi du comportement d’un Ford S-Max, le train avant moins incisif.
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