En tant que premier producteur de moteurs au monde (toutes catégories confondues), Honda a apporté quelques innovations à ses fabrications maison, qui répondent toutes désormais aux normes Euro V.
Le 2.2 i-DTEC, seul diesel au catalogue devrait à lui seul représenter la majorité des ventes. Cette évolution de l'actuel moteur diesel 2.2 i-CTDi, déjà unanimement plébiscité, adopte des injecteurs piézo-électriques, pour une conso et des émissions réduites. Prompt à réagir, le 2.2 i-DTEC fournit un couple constant à l’Accord sur une plage d’utilisation plus importante.
Modèle de silence, ce bloc combine souplesse en bas et dynamisme en haut. Le couple maxi (350 Nm) autorise des montées linéaires sans mettre à mal le train avant. Le tout pour une conso des plus raisonnable (à peine 6l/100 km) sur un parcours essentiellement autoroutier. Associé à une boite manuelle à 6 rapports douce à manier et bien étagée, ce moteur est le compagnon idéal des grands trajets.
En essence le bloc orienté « dynamique », 2.4 I-VTEC, séduit d’avantage par son silence de fonctionnement que par son punch. Malgré l’augmentation de puissance qui passe à 201 ch, ce bloc nous est apparu paru poussif voir anémique. On se consolera par une conso en baisse à 8,8 l/100km.
La nouvelle Honda Accord a revu ses dessous au profit du dynamisme. Nouvelle plateforme, rigidité renforcée, centre de gravité abaissé, etc. L’ensemble confère à la berline un comportement sans entraves. Tenue de cap saine, stabilité en virage et surtout un confort de suspensions de haut vol. L’architecture, double triangulation à l’avant et multibras à l’arrière est très bienvenue pour le confort général du véhicule. Et ce, ajouté au silence de fonctionnement du diesel, l’ensemble génère une berline adaptée aux longs trajets.
Les seuls défauts relevés sur cette nouvelle Accord sont sans aucun doute la prise de poids. Alors que la nouvelle Mazda 6 parvient à s’alléger d’une petite centaine de kilos, cette Accord s’embourgeoise en moyenne de 120 kilos. Si cet embonpoint n’est pas réellement perceptible, elle impacte (légèrement) les ratios de conso et d’émissions mais joue surtout sur l’agilité de la berline. On regrette aussi le manque d’informations de la direction à assistance électrique. Le conducteur n’a pas forcément un feeling particulier avec la route.
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