Apparue en 2004, la Mini Cabriolet connaît aujourd’hui sa 2e génération depuis le rachat de la marque par BMW. Comme ce fut le cas, il y a quelques mois pour la berline, il s'agit bien d'une nouvelle génération et non pas un restyling comme on pourrait le penser au premier abord.
Des évolutions stylistiques discrètes
Effectivement, quand on découvre la nouvelle génération, les différences ne sautent pas aux yeux. Après une première inspection de la partie avant, on remarque les nouveaux projecteurs qui englobent les clignotants et le nouveau bouclier mais c’est surtout au niveau de la partie arrière que résident les principaux changements avec notamment le remplacement des arceaux de sécurité particulièrement disgracieux qui pénalisaient la rétrovision par une version télescopique se déployant en cas de retournement. Une bonne idée. Les plus observateurs auront aussi noté la disparition des charnières sur le coffre. En revanche, l’augmentation de la longueur de 6 cm n’est pas évidente à constater puisque l’empattement reste identique.
Pas de bouleversement dans l’habitacle où l’on retrouve le mythique compteur de vitesse au centre de la planche de bord. La seule curiosité se situe à coté du compte-tours avec l’ajout d’un instrument supplémentaire baptisé « Always Open Timer » qui a pour but de comptabiliser le temps que vous avez passé décapoter. Ainsi sur notre essai, nous avons conduit plus de 5 heures cheveux au vent. Cet accessoire est donc totalement dépourvu d’intérêt pratique mais comme il est décalé, il colle plutôt bien à la personnalité de la Mini. Le superflu a parfois du bon.
Fun et pratique ?
Indéniablement, la Mini est un véhicule tendance et par conséquent très fun. Mais est-elle facile à vivre au quotidien ? Intéressons-nous tout d’abord à la capote et à son maniement.
S’actionnant grâce à un bouton près du rétroviseur central, cette capote est entièrement automatique. Elle dispose de deux niveaux : le premier permet d’ouvrir juste la partie se trouvant au dessus des places avant à la manière d’un toit ouvrant. Cette opération est réalisable en circulant jusqu’à 120 km/h. Le second consiste à décapoter intégralement cette Mini, une manœuvre qui demande environ 15 secondes et qui peut être réalisée en roulant jusqu’à 30 km/h. Une double possibilité qui demeure unique sur le marché.
En matière d’habitabilité, autant dire que les places arrière sont plus que symboliques et ne serviront qu’en dépannage en raison de l’espace aux genoux ridicule. Pas de souci, en revanche, pour les occupants avant qui trouveront aisément une bonne position.
Enfin, Mini a retravaillé le coffre de son cabriolet. Ne vous attendez pas toutefois à des merveilles puisque le volume de chargement n’augmente que de 5 litres pour atteindre 125 litres en version décapotée et 175 litres en version capotée. Il est possible de rabattre la banquette arrière, ce qui permet d’obtenir 660 litres soit 55 litres de mieux que la précédente version. Conscient que ce cabriolet n’est pas un modèle du genre, Mini a agrandi le coffre mais a surtout retravaillé le système Easy Load qui permet de soulever la capote quand celle-ci est en place et donc de faciliter l’accès au coffre.
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