Tout d’abord, une règle de base : ne pas trop faire le difficile si l’on veut rouler à bas prix. En commencer par faire une croix sur le volume habitable et la capacité de chargement, à moins de faire ses courses chez Dacia.
De fait, les voitures les moins chères du marché sont des micro-citadines, l’espèce automobile la moins spacieuse et la moins pratique par définition. Et toujours un peu mal à l’aise une fois qu’elle quitte les centres-villes, malgré une tenue de route qui, dans l’immense majorité des cas, ne pose pas de problèmes. C’est du côté des motorisations, par la force des choses peu puissantes, que le bât blesse, Résultat, ces autos manquent de souffle et tiennent comme elles le peuvent leur place dans la circulation courante, même si certaines s’en sortent mieux que d’autre. Enfin, histoire d’en rajouter une louche, il s’agit le plus souvent d’entrées de gamme dépourvues de tout. À l’image de la Renault Twingo 1.2 de 60 ch, dispensées de la direction assistée. La climatisation, l’autoradio et autres luxes du même genre sont à oublier. Bref, il n’y a pas de miracle : dépenser le moins possible impose des sacrifices. Autant le savoir avant de s’engager dans l’aventure. Reste le cas Dacia. Et là, il n’y a pas photo. En offrant un rapport prix/prestations sans équivalence sur le marché, les Logan – berline et break – et Sandero sont seules sur leur planète. Encore faut-il tenir compte des consommations exagérées de leurs motorisations essence et du malus écolo qui s’ensuit. Mais même ainsi handicapées, les Roumaines restent très compétitives. Imbattables.
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