Jusqu’alors la puissance maximale des moteurs essence implantés sous le capot de la Panda était de 60 ch. Aujourd’hui, la Panda entre dans le club fermé des petites voitures ayant à leur disposition 100 ch. Contrairement à ce que l’on pourrait penser la Fiat Panda 100 HP Sport inaugure un tout nouveau moteur puisque ce bloc sera ensuite installé sur la nouvelle Fiat 500 qui fera ses grands débuts officiels en septembre 2007.
Développant 100 ch à 6 000 tr/min et un couple de 131 Nm à 4250, la puissance de ce moteur n’est pas impressionnante mais elle est toutefois largement suffisante pour donner un nouveau visage à la Panda. De simple citadine, elle se transforme en petite sportive. D’accord, les accélérations et les reprises ne vous colleront pas au siège mais sont plus qu’honorables.
Les performances vont dans ce sens avec un 0 à 100 km/h abattu en 9,5 s et une vitesse de pointe de 185 km/h. A titre de comparaison, c’est 12 km/h de mieux que la Ford Sportka mais 0,2 secondes moins bien au niveau de l’accélération. C’est là, le principal défaut puisqu’il ne faut pas hésiter à tomber un rapport pour trouver le couple maximum et la puissance qui sont relativement très haut perchés. C’est également vrai lors de l’ascension de certaines cotes ou pour certains dépassements où l’on sent que la Panda peine. Sur routes sinueuses, comme à l’occasion de notre essai en Corse, où nous avons particulièrement sollicité le second et le troisième rapport. L’utilisation de la 6e vitesse est donc plus que rare. Elle sert principalement sur autoroute en tant que rapport de croisière. Question consommation, nous avons enregistré durant notre essai rapide, une moyenne de 9 litres, ce qui entraîne une autonomie relativement réduite avec les 35 litres du réservoir.
Une tenue de route sereine
Disposant du même châssis que les autres versions de Panda, la 100 HP Sport s’en distingue principalement par le réglage plus ferme des amortisseurs qui entraîne une diminution de la hauteur de caisse de 18 mm.Ajoutez à cela, des jantes 15 pouces montées de pneus Goodyear mesurant 195/45 R15 et vous obtenez une tenue de route efficace. Dommage que cette monte soit si exclusive et si onéreuse comme nous vous l’indiquions lors de sa première sortie au Mondial de Paris.
Les freins ne sont pas en reste puisqu’ils sont particulièrement incisifs à l’attaque tout en étant relativement endurants. La direction se veut précise mais attention au sous virage en conduite rapide. Le train arrière est agile mais on peut se poser des questions concernant son comportement sur routes humides ou mouillées où il pourrait se montrer légèrement traite.
En revanche, nous n’avons pas été conquis par le mode « Sport » qui s’actionne grâce à un bouton placé sur la console centrale. Censé rendre la direction plus ferme et la pédale d’accélérateur plus sensible, nous n’avons pas trouvé beaucoup de différences avec la configuration classique.
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