Jusqu’ici la Lancia Musa tire mieux son épingle du jeu que les Modus et 1007 dans le segment des petits monospaces. Son positionnement haut de gamme et son design chic ont permis à cette Fiat Idéa améliorée (il ne faut pas l’oublier) de séduire la clientèle des beaux quartiers.
Le monospace BCBG profite donc de nouveaux éléments stylistiques inspirés de la Future Delta (juin 2008) comme la nouvelle calandre, la lunette arrière ainsi que les feux arrière à LED. La robe de la Musa s’embourgeoise également d’un ruban de chromes et d’un nouveau bouclier dessiné vers l’extérieur. Le changement est difficilement perceptible pour les non avertis mais la Musa voit tout de même sa partie arrière totalement modifié.
Le principal reproche émis par la clientèle à l’encontre de la Musa, était le manque de volume de coffre. Lancia a compris le message et a redessiné totalement le hayon, ce qui a permis d'abaisser le seuil de chargement et facilité ainsi l’accès au coffre. Sans trop pinailler, on regrette le poids et l’envergure de ce dernier, surtout pour une clientèle quasi-exclusivement féminine. Outre cette évolution, Lancia a étiré son minispace de 5 cm en jouant sur les porte-à-faux. Résultat des courses : un volume de coffre en progression certes (395 litres), mais encore en dessous d’une Mercedes Classe A. On est encore loin du nouveau slogan déniché pour la Musa : « la beauté spacieuse ».
Dans l’habitacle pas de grande révolution si ce n’est l’apparition de deux nouvelles ambiances : marine et chocolat. Les contre-portes bénéficient aussi de nouveaux revêtements. A notre grande surprise, ou déception devrais-je plutôt écrire, nous avons été consterné par la bien piètre qualité des plastiques qui habillent la planche de bord. L’assemblage non plus, n’est pas au niveau du statut haut de gamme que revendique cette Musa. A l’extérieur, la Musa reprend 4 accords B-colore qui semblent tant plaire à la clientèle.
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