L’Europe made in America
Les deux constructeurs ont mit en commun leur savoir-faire pour donner naissance à un roadster original qu’il n’est pas donné de croiser à chaque coin de rue. Un capot long strié, une ligne de toit descendante, des écopes de ventilation en aluminium, un galbe prononcé. Rien a redire, ce roadster "a de la gueule". Le logo ailé et chromé formant l’arête supérieure du capot, la nouvelle face Chrysler se veut plus agressive. Mais il y a aussi ce profil dynamique renforcé par des roues de taille différente. Des jantes aluminium 18 pouces à l'avant et 19 à l'arrière. Histoire de rappeler à tous comment elle s’appelle, le hayon arrière arbore fièrement le nom Crossfire.
La Crossfire apporte une touche d’exotisme parmi les roadsters de charme. Sa capote munie d’une lunette arrière en verre est du plus bel effet. Plus étonnant : le mécanisme de la capote n’est pas entièrement électrique. Il faut déverrouiller la capote manuellement à l’aide d’une poignée puis pousser la capote pour l’éloigner du pare brise. Le moteur électrique prend ensuite le relais. Le tout vous prendra 22 secondes. Une opération pas difficile en soi mais dont on se passerai bien tout de même. Toit ouvert, le coffre passe de 190 litres à 104 litres. Rien de dramatique, mais c’est quand même la moitié du coffre qui disparaît. Finie la valise, on passe au sac de sport. Petit bémol sur l'isolation qui cache le ronronnement du V6 pourtant si joli à vitesse élevée.
A l’intérieur, les rangements se font nombreux contrairement aux coupés et à leur équipement minimaliste. Son habitacle aussi déteste l'anonymat et ça se voit. La console centrale argentée fait son petit effet, et si les rangements manquent, les détails, au contraire, abondent. La finition nous réconcilie globalement avec les productions de l'Oncle Sam. Elle doit beaucoup, il est vrai, à l'Oncle Benz, Mercedes-Benz.
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