A son volant, le plaisir de conduite est le même que pour sa sœur jumelle : la SLK de Mercedes. La Crossfire emprunte la caisse de la Mercedes SLK première génération. Ceci explique cela. Ce cabriolet allemand made in America présente une bonne rigidité de caisse, (empattement de 2, 61 mètres) et un potentiel d’adhérence respectable. Mais pas autant que ses concurrentes citées ci-avant. Sa direction un peu lourde et son comportement maladroit sur route sinueuse marquent très vite ses limites lorsque le rythme s’accélère.
Le spoiler arrière sensible à la vitesse se déploie à 100 km/h pour se ranger vers 70 km/h. Un appui précieux à haute vitesse, qu’il est simple de déployer ou de ranger à souhait, à l’aide de la commande située sur la console centrale. Turbulente mais pas trop, la Chrysler préserve les lombaires en vitesse de croisière, mais sa suspension est sans pitié sur les petites inégalités de la route.
Vendue 1200 euros de plus que le coupé, le roadster Crossfire fait figure de parenthèse rafraîchissante, dans une catégorie largement dominée par l'industrie allemande. La plus métissée des décapotables débute juste sous la barre des 40.000 euros.
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