En 1998, Hyundai commercialisait sur notre marché, l’Atos. Un modèle qui est passé totalement inaperçu puisqu’il ne s’est vendu qu’à seulement 12 000 exemplaires. Autant dire une misère !
Alors que Suzuki et Opel viennent de présenter respectivement leur Splash et Agila, Hyundai renouvelle son minispace. Adieu Atos, bonjour i10. Ce nouveau modèle est le deuxième à utiliser le préfixe « i » après la i30. D’autres suivront dont notamment la remplaçante de la Getz qui sera dévoilée à l’occasion du prochain Mondial et qui se nommera i20.
Ce changement de génération intervient à point nommé pour Hyundai puisque le segment A est l’un de ceux qui progresse le plus (+50 % en 4 ans) et cette tendance n’est pas prête de prendre fin avec le bonus/malus écologique qui favorise les citadines. Depuis de nombreuses années, un modèle truste le leadership de cette catégorie, il s’agit de la Renault Twingo avec pas moins de 36% des ventes. On remarquera que la triplette Aygo/C1/107 se place aux 2e, 3e et 4e rang devançant de peu la Fiat Panda. Hyundai souhaite donc se rapprocher de ce quinté gagnant.
Des lignes plus modernes
Ceux qui se rappelaient de l’Atos le définissaient comme une sorte de cube à roulettes. Même si la i10 conserve sa forme monovolume, ses lignes sont plus modernes et douces. On retrouve ainsi des similitudes avec sa grande sœur, la i30, au niveau de l’élaboration de la face avant.
Coté mensurations, la i10 reprend la longueur (3,56 m) et l’empattement (2,38 m) de l’Atos mais celle-ci a vu sa largeur croître pour atteindre 1,59 soit un gain de 7 cm tandis que sa hauteur diminuait de 3 cm (1,54 m). Résultat, même si ces évolutions n’ont pas de répercutions au niveau de l’habitabilité, c’est le comportement qui y gagne grâce à une meilleure stabilité.
Avec ses 5 portes, la i10 joue à fond la carte de la famille avec la possibilité de transporter 5 personnes (de préférence 3 enfants à l’arrière ou deux adultes) alors que la plupart des concurrentes se cantonnent à 4. Cela a été rendu possible grâce à un espace aux jambes tout à fait correct vu le gabarit. La capacité de chargement n’est pas ridicule avec 225 litres (banquette en place). C’est dans la moyenne de la catégorie (230 litres pour une Twingo et 220 pour un Opel Agila). A noter que cette dernière peut se rabattre en plancher plat selon le schéma 60/40 dès l’entrée de gamme.
Transformations radicales de la planche de bord avec des lignes agréables, une console centrale façon alu sur la finition haute mais aussi un poste bien intégré et un bloc d’instrumentation parfaitement lisible avec un compteur de vitesse sur fond blanc. Autant dire que la rupture avec l’Atos est spectaculaire. On se rend compte des progrès effectués par le constructeur coréen qui n’accuse plus de retard mais égale la majorité des constructeurs. Une bonne nouvelle d’autant plus que l’assemblage ne prête à aucune critique.
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