Avec un tel gabarit, on s’attend à un espace intérieur en progrès. C’est le cas.
Le Zafira de seconde génération gagne en habitabilité. Assez peu en longueur car l’empattement augmente de moins d’un centimètre. La longueur aux jambes disponible à l’arrière avec la banquette coulissante ne posait déjà pas de soucis précédemment.
Moins haut de 39 mm, le Zafira II propose néanmoins une meilleure garde au toit (+ 26 mm à l’avant, + 17 mm au milieu et + 14 mm à l’arrière) grâce à des sièges redessinés et implantés légèrement plus bas. Du coup, la position de conduite bonne auparavant devient excellente, d’autant que levier de vitesses perché plus haut est maintenant plus facilement préhensible. Bons sièges à l’avant, la banquette moins dure améliore le confort au milieu, et les deux sièges du fond sont toujours convenables en appoint, voire pour de plus longs trajets pour des enfants.
Au delà de la nouvelle planche de bord conçue dans l’esprit de celle de l'Astra, on remarque la qualité des matériaux et de l’assemblage en progrès par rapport à l’ancien qui le situe au niveau de ses rivaux. Le constructeur insiste d’ailleurs sur les enquêtes de satisfaction clientèle qui placeraient désormais la marque parmi les meilleures, en progrès constant depuis 1999. On passera sur de multiples détails comme l’absence de bruit d’encliquetage quand on serre le frein à main…
Le Zafira II reprend comme base la plateforme de la dernière génération de l’Astra commercialisée au Printemps 2004. L'air de rien, cela lui permet de progresser, parfois très nettement dans la plupart des domaines (confort, comportement, sécurité passive, .). Comme pour l'Astra, les "dessous" sont superbes, avec les options IDS+ (Electronique châssis intégré IDS Plus) et le châssis Sport.
Dommage que le 1.6 105 ch et le 1.9 CDTi 100 ch ne puissent en être munis. La suspension à amortissement piloté en continu CDC (Continuous Damping Control), qui couplé à l'ESP (et donc avec l'antipatinage et l'ABS), abouti à un système de régulation ICC (Integrated Chassis Control) efficace et plus discret qu'ailleurs en agissant d'abord sur le tarage de chaque amortisseur avant de faire intervenir les freins comme le fait un contrôle dynamique de stabilité classique.
Le CDC /ICC est facturé 600 € (contre 880 € sur l’Astra) sous l’appellation IDS+. Il oblige à prendre en plus l’option châssis Sport surbaissé de 15 mm à 200 € (en série sur 2.0T ).
Le châssis sport dispose d'un interrupteur Sportswitch sur la console centrale. Il offre une deuxième logique de fonctionnement plus réactive pour l'amortissement qui améliore la stabilité de l'auto et intervient également sur le paramétrage de la bonne assistance de direction (de type électro-hydraulique) et sur une réponse plus vive à l'accélérateur. Dans cette logique "sport", le comportement n'est pas plus agile, mais plus efficace et en définitive plus sûr. Tout cela peut paraître un peu compliqué et élève certes le ticket d'entrée, mais c'est à ce prix que le Zafira prend réellement l'avantage sur ses rivaux, peut-être y compris sur le très équilibré Touran.
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