Avec une longueur accrue de 16 cm, le Grand Modus vient rivaliser avec l’Idea ou le Meriva.
A 4,03 m de long, il reste un peu plus court que son cousin Nissan Note et ses 4,08 mètres. Si la plate-forme utilisée est semblable, le Grand Modus reprend l’empattement de la Clio III, tandis que le Note s’allonge un peu plus encore entre ses deux essieux, avec 2,60 mètres. En revanche, si la largeur est comparable, le Grand Modus dépasse en hauteur son cousin d’environ 3 centimètres.
Ses mensurations autorisent une bonne habitabilité et procure un volume de coffre en hausse d’une centaine de litres par rapport au Modus. Ainsi, le Grand Modus peut très bien s’envisager comme l’unique véhicule du ménage. La banquette coulissante et modulable (rabattable 1/3-2/3 ou mise en portefeuille) est ici de série dès la finition de base. Cet avantage et l’espace en plus ne se paient que 1 000 € de plus, ce qui apparaît raisonnable. Les tarifs sont d’ailleurs assez proches du Nissan Note, mais celui ci peut se prévaloir d’une année de garantie supplémentaire. Les prestations dynamiques se valent également, même si notre préférence va au Grand Modus sur quelques points comme le freinage ou l’insonorisation. Ces considérations d’après deux essais réalisés à plusieurs mois d’intervalle mériteront d’être vérifiés lors d’un prochain match. Le comportement sain et très serein ou le confort de suspension sont un petit cran en dessous de la Clio, mais en tous cas largement à la hauteur de ses rivales.
Le Grand Modus offre une palette de motorisations et de transmission plus large que son cousin japonais. Il propose notamment le choix d’une boîte robotisée (sans pédale d’embrayage) avec changement de rapports automatique ou manuelle au levier ou derrière le volant. Cette boîte est disponible sur le petit 1.2 16v 75 ch destiné à un usage urbain et sur le bien plus polyvalent 1.5 dCi 85 ch. C’est avec ce Diesel et cette BVR à 5 vitesses que nous avons principalement testé le Grand Modus, sur plus de 1 200 kilomètres. Avec 85 chevaux et 220 Nm, cette version médiane du 1.5 dCi (entre le 70 et 105 ch) convient assez bien au Grand Modus malgré la quarantaine de kilos supplémentaires par rapport au court. La vitesse maxi frise les 170 km/h, les accélérations sont un peu justes avec la boîte robotisée (0 à 100 km/h en 15 secondes et 1000 m DA en 36 secondes, dans les deux mesures 1,5 secondes de plus qu’avec la boîte manuelle) et les reprises restent correctes en charge. Les légers à coups de la boîte robotisée en ville sont compensés dans les embouteillages par l’absence de la pédale de gauche et l’usage facultatif du levier (ou des palettes au volant). Sur route, cette boîte fait bien son boulot généralement, sauf quand elle mouline près du régime de régulation du moteur quelques secondes au lieu de passer immédiatement le rapport supérieur. Globalement plutôt convaincante, elle n’entraîne aucune surconsommation par rapport à la même boîte manuelle. Notre consommation mini sur route n’a pas dépassé 5,2 l/100, notre maxi sur autoroute comme en ville tourne autour de 7,3 litres, tandis que notre moyenne à un rythme plutôt élevé s’est soldé par un raisonnable 6,7 l/100. Comme tous les Diesels de la gamme, le 85 ch se cantonne sous les 130 g de CO2 par kilomètre et donne ainsi droit à la nouvelle « Borlette ».
Les trois niveaux d’équipement (Authentique, Expression et Dynamique) donnent le choix entre 19 versions, qui ne permet pas toutes les combinaisons entre ces finitions et les différents moteurs. Toutefois, ces trois niveaux sont bien différenciés et peuvent être agrémentés d’options plus nombreuses que le Note. A équipement comparable et à qualité de fabrication supérieure, le Grand Modus est un peu plus cher que l’Opel Meriva et que le Fiat Idea.
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