Essai vidéo - Volkswagen Sharan restylé : occuper l'espace

En France, le marché des grands monospaces est aussi morne qu’un dimanche de novembre à Saint-Étienne. Sclérosé, il représente 10 000 ventes par an, en majorité à destination des professionnels. Malgré ce désamour du public, qui s’est rapidement tourné vers les crossovers, ce segment connaît en ce moment une actualité très soutenue. Renault a dégainé le premier avec sa nouvelle génération d’Espace suivie de près par Ford et son S-Max. Ces deux poids lourds sont rejoints aujourd’hui par le Sharan.

Après 5 années d’une carrière morose, le monospace de Volkswagen passe par la case restylage. Un bien grand mot puisque les seules évolutions esthétiques concernent le changement d’optiques avant et arrière ainsi que de nouveaux dessins de jantes. C’est peu, trop peu, pour un modèle de cet âge, notamment face aux sexy Espace et S-Max. À jouer les timides, Volkswagen risque de s’y brûler les ailes sachant que le look n’est pas le point fort du Sharan. C’est encore pire à bord, puisque les seules modifications concernent les deux compteurs et le volant.

Le Sharan conserve toutefois sa qualité de fabrication irréprochable et ses aptitudes à gérer le quotidien des familles nombreuses. En témoignent les deux portes latérales coulissantes qui, à défaut d’embellir la ligne du véhicule, facilitent grandement l’accès à bord et l’installation d’un siège bébé par exemple. Même constat en ce qui concerne les rangements, une bonne trentaine, disséminés un peu partout dans l’habitacle. Les trois sièges arrière indépendants, inclinables, coulissants et dotés de rehausseurs permettent quant à eux de libérer un volume de coffre maximum de 2 297 litres. C’est mieux qu’un Espace (2 040 litres) et qu’un S-Max (2 200 litres). La longueur de chargement peut atteindre 3 mètres si vous cochez l’option siège avant rabattable. En prime, le Sharan est le seul à proposer 7 places de série.

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