Le segment des berlines « Premium » est largement dominé par les constructeurs allemands, BMW, Mercedes ou Audi. Difficile donc de s’imposer sur ce marché. Si certaines marques comme les tricolores ont baissé les bras, d’autres persistent. C’est le cas de Cadillac, qui ne renonce pas.

Essai vidéo - Cadillac ATS : l'exotisme a parfois du bon
Essai vidéo - Cadillac ATS : l'exotisme a parfois du bon


EN BREF

4,64 m de long

276 ch essence

à partir de 37 692 €

Dès le premier coup d’œil, l’ATS joue la carte de la séduction. Même s’il s’agit de la plus petite des Cadillac, elle reprend tous les codes stylistiques de la firme américaine déjà vus sur sa grande sœur, la CTS, avec notamment sa calandre caractéristique, ses projecteurs effilés, ses feux arrière extrêmement fins et son coffre pointu parcouru par un long feu stop. Original, le dessin de l’ATS est selon nous, particulièrement réussi et représente LE point fort de cette baby Cadillac. Rien de comparable avec la fade BLS apparue dans les années 2000. Le terme de « baby » est d’ailleurs à relativiser puisque cette ATS mesure 4,64 m, soit la taille d’une BMW Série 3. On est donc loin de la petite citadine mais il ne faut pas oublier qu’on a affaire ici à une américaine. Passée la première impression très positive, on prend place à l’intérieur et le charme continue d’opérer.

Essai vidéo - Cadillac ATS : l'exotisme a parfois du bon

La présentation est soignée et flatteuse


On découvre ainsi une planche de bord aux formes plutôt classiques mais à la présentation soignée, notamment dans ses ajustages. Elle mélange différents matériaux avec bon goût comme par exemple le cuir, la ronce de noyer et le plastique noir laqué sur notre modèle d’essai. L’instrumentation est originale mais surtout particulièrement lisible. La console centrale est occupée par le système multimédia CUE qui utilise un écran tactile de type capacitif, une première sur une voiture car il s’agit de la même technologie que sur la majorité des tablettes. Plus efficace que les écrans tactiles traditionnels, ce dispositif s’avère plutôt performant et se caractérise également par des commandes qui disparaissent lorsqu’il est éteint. Il regroupe la navigation, la radio, la téléphonie, etc. comme c’est également le cas chez Chevrolet, une partie de la console centrale se soulève électriquement afin de dégager un discret espace de rangement.

Essai vidéo - Cadillac ATS : l'exotisme a parfois du bon
Essai vidéo - Cadillac ATS : l'exotisme a parfois du bon

Si les occupants avant sont choyés, on n’en dira pas de même de ceux des places arrière, qui devront composer avec une habitabilité plus que limitée tant au niveau de l’espace aux jambes que de la garde au toit. À titre de comparaison, une BMW Série 3 qui n’est pourtant pas la référence dans ce domaine fait mieux. Cadillac semble avoir fait l’impasse sur les aspects pratiques puisque la capacité du coffre n’est que de 381 litres, soit une centaine de litres de moins qu’une Série 3 ou qu’une Mercedes Classe C. Il faudra voyager léger.