En bref

Peu de changements esthétiques

Gamme de moteurs entièrement revue

À partir de 17 700 €

Sans surprise, les Audi A1 et A1 Sportback, la version 5 portes, reprennent les modifications déjà découvertes sur les Audi S1 et S1 Sportback dévoilées en mars au dernier Salon de Genève. Les plus grosses différences concernent la face avant, avec des optiques redessinées à l'intérieur comme à l'extérieur qui perdent donc leurs cernes au profit d'une signature lumineuse en accent circonflexe. La calandre Singleframe typique de la marque prend aussi du galon, en étant à la fois plus large et avec des angles plus marqués, et l'entourage des antibrouillards a aussi droit à son léger coup de plumeau. À l'arrière, le diffuseur du pare-chocs est redessiné et les feux arrière font écho à leurs homologues à l'avant avec leur forme maintenant plus biseautée. L'habitacle à l'excellente finition reste, lui, globalement identique, à part l'arrivée de quelques matériaux et couleurs inédits.

Essai vidéo - Audi A1 restylée : le ramage plus que le plumage

C'est donc sous le capot qu'il faut aller chercher de la véritable nouveauté, puisque les six motorisations proposées sont soit entièrement nouvelles, soit revues, et toutes peuvent recevoir en option la boîte de vitesse S tronic à sept rapports contre 1 780 €. En entrée de gamme essence, le quatre cylindres 1,2 l TFSI de 86 ch à 4 800 tr/min et 160 Nm à 2 500 tr/min tire sa révérence au profit d'un 3 cylindres 999 cm3 TFSI flambant neuf ne pesant que 88 kg et développant de 95 ch et 160 Nm. L'exercice du 0 à 100 km/h nécessite 8 dixièmes de moins, avec 10,9 secondes annoncées, et les émissions reculent de 19 g, à 99 g/km de CO2, grâce à une consommation mixte officielle de 4,3 l/100 km lui permettant d'hériter du label maison « Ultra ». De l'autre côté du spectre, avant de tomber du côté de la S1, l'A1 essence la plus puissante abandonne le 1,4 l TFSI de 185 ch à 6 200 tr/min et 250 Nm à 2 000 tr/min au profit d'un 1,8 l TFSI offrant 192 ch à 5 400 tr/min et 250 Nm dès 1 250 tr/min. Les performances progressent légèrement, avec un 0 à 100 km/h en 6,8 s contre 6,9 s et les consommations baissent de façon un peu plus significative, de 5,9 l/100 km en mixte à 5,6 l/100 km avec les jantes en 15 pouces, permettant d'échapper maintenant au premier niveau de malus de 250 €, avec 129 g/km de CO2. Comme pour le moteur qu'il remplace, le 1,8 l TFSI n'est disponible qu'avec la Stronic. Toujours au rayon essence, les 1,4 l TFSI 122 ch et COD 140 ch ont droit à un rafraîchissement succinct, passant à 125 et 150 ch, ce qui permet d'enlever un dixième au 0 à 100 km/h (8,8 s et 7,8 s) . Si le second ne consomme pas plus ni moins, avec 4,7 l/100 km pour 109 g/km de CO2, la version 125 ch économise 0,4 l/100 km en moins, avec 4,9 l/100 km/h, pour 115 g/km.


Essai vidéo - Audi A1 restylée : le ramage plus que le plumage
Essai vidéo - Audi A1 restylée : le ramage plus que le plumage
Essai vidéo - Audi A1 restylée : le ramage plus que le plumage

Du côté des Diesel, le quatre cylindres 1,6 l TDI de 90 ch à 4 200 tr/min et 230 Nm à 1 500 tr/min prend sa retraite, remplacé par le trois cylindres 1,4 l TDI inauguré dans la Volkswagen Polo, avec des caractéristiques identiques au moteur qu'il remplace, avec toutefois une puissance maxi atteinte à 3 250 tr/min, mais des performances semblables, notamment un 0 à 100 km/h en 11,4 s. Les consommations sont par contre en recul, avec 3,4 l/100 km annoncés en mixte pour 89 g/km de CO2, contre 3,8 l/100 km pour 99 g/km de CO2, ce qui l'autorise à porter lui aussi le blason « Ultra ». Précédemment aussi disponible en version 105 ch à 4 400 tr/min et 250 Nm à 1 500 tr/min, le 1,6 l TDI développe maintenant 116 ch à 1 500 tr/min et 250 Nm à 3 500 tr/min, lui permettant de prétendre à un 0 à 100 km/h en 9,4 s contre 10,5 s, tout en consommant 3,5 l/100 km en mixte pour 92 g/km de CO2, contre respectivement 3,8 l/100 km et 99 g/km. Il n'y a pas pour l'instant de remplaçant prévu pour le 2,0 l TDI 143 ch dans l'A1 restylée.


Essai vidéo - Audi A1 restylée : le ramage plus que le plumage

Le châssis n'est pas retouché mais on note l'arrivée d'une nouvelle direction assistée électromécanique remplaçant l'hydroélectrique précédente. Plus légère et consommant moins d'énergie, son assistance diminue au fur et à mesure que la vitesse du véhicule augmente. Le diamètre de braquage reste cependant identique, à 10,6 m.

En légère hausse, les tarifs démarrent à désormais 17 700 € en essence avec le 1,0 l TFSI 95 ch contre 17 290 € précédemment avec le 1,2 l TFSI 86 ch, et 19 400 € en diesel avec le 1,4 l TDI 90 ch contre 18 840 € pour le 1,6 l TDI 90 ch, et atteignent 27 700 € pour le 1,8 l TFSI 192 ch, contre 27 090 € pour le 1,4 l TFSI 185 ch. Pour la version cinq portes Sportback, il faudra compter 800 € de plus.