Fiat continue de surfer sur le succès de sa citadine (900 000 exemplaires dont 100 000 pour la France). Après la version découvrable, la déclinaison sportive Abarth, la marque transalpine nous propose le minispace dérivé de sa citadine. Un break avait déjà été extrapolé de la première génération sous le nom de Jardinière, mais c’est bel et bien la première fois qu’un minispace débarque dans la famille 500.
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Même si la 500L appartient à la famille 500, il faut bien reconnaître que le lien de parenté ne saute pas aux yeux. Certes, la face partage quelques similitudes, mais cela s’arrête là. Pour le reste tout est différent, notamment les dimensions qui n’ont plus rien à voir. Ainsi, la Fiat 500L mesure 4,15 m soit 60 cm de plus que la 500 habituelle (3,55 m). Elle est plus grande que le tout dernier Ford B-Max par exemple mais se positionne à mi-chemin entre le C3 Picasso et le Meriva. Tendance similaire pour les autres cotes puisque la largeur atteint 1,78 m tandis que la hauteur culmine à 1,67 m, soit la plus importante de la catégorie. Résultat : un véhicule qui n’a plus rien à voir avec celui dont il découle. Vraiment dommage car la Fiat 500L perd du coup tout ce qui faisait le charme de la citadine et qui constituait également son principal atout, à savoir son pouvoir de séduction. Résultat, on a affaire à des lignes beaucoup moins fluides et nettement plus pataudes. En terme de design, un Citroën C3 Picasso ou un Ford B-Max apparaissent comme nettement plus harmonieux et aboutis.
La planche de bord est un mélange de celles de la Panda et de la 500.
Constat identique pour l’intérieur. Alors que Fiat aurait pu reproduire intégralement la planche de bord de la 500, la marque transalpine a préféré un mélange : un peu de 500 (plastique laqué de la couleur de la carrosserie), un peu de Panda (frein à main, volant) et le tour est joué. Seul problème, la magie ne fonctionne pas. En revanche, cette 500L se montre particulièrement habitable. Ainsi, elle profite d’une hauteur de toit très généreuse qui accroît indéniablement l’espace intérieur. Cette impression s’accompagne aussi d’une grande modularité avec une banquette arrière coulissante sur 12 cm et fractionnable 2/3-1/3.
Le fait que les 3 passagers arrière soient particulièrement à l’aise ne grève en rien le volume de chargement qui oscille entre 343 – 400 et 1 310 suivant les différentes configurations et la position de la banquette. Une capacité de chargement supérieure toutefois à de nombreux concurrents comme le tout récent B-Max. À noter que ce coffre peut également être compartimenté avec une planche positionnable selon 3 hauteurs. Il est aussi possible de rabattre le dossier du siège passager avant afin de charger des objets longs mesurant jusqu’à 2,40 m.
La personnalisation étant l’un des points forts de la citadine, Fiat reprend cette possibilité sur la 500L. Au final, près de 333 possibilités si on tient compte des 11 coloris de carrosserie, 3 teintes de toit (noir, blanc, carrosserie) ainsi que des jantes de couleur et des coques de rétroviseurs.
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