Le décret 2012-3 du 3 janvier 2012 interdit «la détention, le transport et l'usage des avertisseurs de radars». Il prévoit donc l’interdiction d'utiliser tout dispositif signalant l'emplacement des contrôles de vitesse, qu’il s’agisse de produits spécifiques tels que les Coyote et autres Inforad, d’applications pour smartphones, ou bien sûr de GPS intégrant la fonction d'avertisseurs de radars, même quand il s’agit de produits intégrés au véhicule. Si votre appareil est doté de la fonction « avertisseur de radars » et que vous continuez à l’utiliser, vous vous exposez à 1.500€ d’amende et au retrait de 6 points sur votre permis de conduire.
Tous les fabricants vous expliquent comment réaliser les mises en conformité sur leurs sites internet. Retenez simplement que les procédures varient : à titre d’exemple, retenez que Coyote effectue automatiquement celle-ci à distance via le réseau GSM, alors que pour Wikango, il faut connecter votre appareil à votre ordinateur.
Pour les GPS intégrés aux voitures, et d’une façon générale, vous pouvez soit désactiver la fonction « avertisseur de radar » par vous-même, soit vous procurer un DVD de mise à jour auprès du concessionnaire. Et pour les applications smartphone, il s’agit de mises à jour à télécharger.
Pour autant, à l’issue du bras de fer qui avait opposé fabricants et pouvoirs publics en 2011, la fonction « avertisseurs » n’a pas totalement disparu. De fait, ces avertisseurs indiquent toujours la présence de radars, même si cette alerte est maintenant diluée au sein de ce que l’on appelle des « zones de danger », lesquelles recouvrent des réalités multiples (zone accidentogènes, tunnels, rétrécissements de voies, écoles, hôpitaux, ou bien encore passages à niveau). Les zones de danger couvrent 4 km sur le réseau autoroutier, 2 km sur le réseau secondaire et 300 mètres en agglomération.
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