Le Ranger dispose d’une transmission manuelle à 5 rapports et d’une boite de transfert à deux rapports pour le franchissement. Malheureusement le Ranger ne dispose pas d’une transmission intégrale permanente. Sur route, le mastodonte ne s’utilise malheureusement qu’en deux roues motrices (propulsion) pour des raisons d’économie de carburant. Le passage en 4 roues motrices s’effectue à l’aide du réducteur et d’un verrouillage automatiques des moyeux. Le mode 4 roues motrices long (4H) n’autorise pas le Ranger à dépasser les 100 km/h.
Pour le franchissement, le Ranger dispose d’une gamme courte (4L) garante d’une meilleure motricité. En situation, un différentiel à glissement limité répartit le couple sur les côtés (droite-gauche) pour trouver la meilleure adhérence possible.
Le résultat est surprenant. Le Ranger conserve une motricité exemplaire. Bien chaussé, en « BF Goodrich All Terrain » par exemple, il se tire sans trop de peine de pièges comme la boue, les gros dénivelés et les méchantes ornières.
Comme aime le souligner Ford, « le Ranger est un 4x4 avec de vrais capacités de franchissement ». Ses angles d’attaque de (32°) et de fuite (21°) se situent dans la moyenne du segment et lui permettent de s’attaquer aux côtes les plus raides.
Lors de notre test à l’école de pilotage Philippe Simonin sur un terrain très gras, le Ranger a passé brillamment les importantes descentes, ornières, et fossés.
Ford annonce même que son 4x4 est capable de franchir des devers jusqu’à 49° d’inclinaison ! Affirmation que nous n’avons pu vérifier faute de courage et de talent de pilote.
Sur route
Le châssis du nouveau Ranger a reçu un traitement tout particulier. Ainsi, les bras de suspension supérieur, le diamètre des amortisseurs, et la longueur du ressort à lames ont été augmentés. Ces évolutions se traduisent par un amortissement moins ferme qu’auparavant et un confort de roulage amélioré grâce à l’apparition d’une nouvelle barre stabilisatrice arrière. Malheureusement la direction assistée du Ranger souffre d’un flou important. Ce phénomène peut se montrer trompeur lorsque le conducteur n’est pas habitué à ce genre de véhicule, en plus d’une mauvaise retranscription de l’information. Qui plus est le freinage n’est pas au top du segment. Peu de mordant et peu d’endurance lorsqu’il s’agit de ralentir les presque 2 tonnes de l’engin.
Pour le confort, Ford a fait des efforts sur l’insonorisation de la cabine: peu de remontées et des vibrations bien contenues. En ville, le Ranger n’est pas du tout à son aise, avec plus de 5 mètres de long et une très mauvaise visibilité arrière, les manœuvres deviennent un calvaire. On apprécie alors les énormes rétroviseurs latéraux et la présence d’un radar de recul.
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