Avec votre dernière acquisition, vous avez eu droit à la clim', soit “pour un franc de plus” soit en série. Mais c'est oublier un peu vite la complexité de ce système, et son entretien.
Parmi les conseils que l'on peut donner pour prolonger la durée de vie d'une climatisation, on pensera à la faire fonctionner au moins une fois par mois, à raison d'une dizaine de minutes, même en hiver (par exemple, en fonction désembuage/dégivrage). Cela assure une bonne lubrification du compresseur, préserve les joints et, au total, garantit une bonne étanchéité du système à long terme.
Certains constructeurs insistent d'ailleurs sur le besoin d'utiliser régulièrement la clim' pour garantir son bon fonctionnement à long terme. Pour la qualité de vie à bord et éviter certains désagréments (mauvaises odeurs, apparition de buée sur les vitres, etc.), il faut changer le filtre à air habitacle une fois l'an, pour les automobilistes circulant en ville ou dans les zones poussiéreuses.
De 500 à 800 francs tous les 2 ans
Par la suite, il faudra effectuer éventuellement une recharge de gaz R 134A. Une opération à confier à un spécialiste équipé d'une station de recharge. Ce gaz, moins dangereux pour la couche d'ozone que les gaz R 12 dérivés du fréon, n'est toutefois pas inoffensif pour l'homme et l'environnement. Pour cette raison, ne procédez pas vous-même à cette opération, qui implique un matériel de récupération et de mise sous pression. Les bouteilles du décanteur, parfois appelé “réservoir déshydratant”, seront changées en même temps que sera effectuée l'opération de recharge. L'ensemble de ces opérations peut représenter un coût oscillant entre 500 francs et 800 francs. Cette échéance survient tous les deux ans environ.
Après quatre ans d'utilisation ou aux alentours de 100 000 kilomètres, on changera toutes les poulies d'entraînement du compresseur. Le coût est équivalent à celui d'une recharge de gaz et au changement de décanteur.
Une surconsommation de 30 %
Ces frais sont tous liés à l'entretien proprement dit de la clim'. Mais il ne faut pas oublier les coûts d'utilisation. En effet, une climatisation prend son énergie du mouvement du moteur, un effort supplémentaire qui se paye à la pompe. La surconsommation peut aller jusqu'à 30 % dans le cas de moteurs suralimentés (essence et Diesel) ; elle sera d'autant plus sensible en ville, à la mise en marche du moteur, ou lors de phases de roulage au ralenti. Bref, c'est un confort qui se paye ! C'est cependant sur la route que la climatisation sera à la fois la plus appréciée et la plus économique, car rouler vitres ouvertes crée aussi des turbulences aérodynamiques, qui se payent également à la pompe.
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