Cette manche turque peut d'ores et déjà être considérée comme l'un des tournants de cette saison Moto GP qui en connaîtra certainement d'autres. En fait de tournant, la course a commencé avec celui que notre infortuné O.
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Journée frustrante pour la génération ibérique des pilotes de Grand Prix. Par trois fois en ce samedi des essais elle s'est faite voler la vedette par la véloce garde transalpine. Rossi en pole en Moto GP qui a devancé Pedrosa, Dovizioso meilleur temps des quart de litre devant Lorenzo, et voici maintenant que c'est Pasini qui bat Faubel en 125.
L'événement mérite d'être retenu. Pour la première fois depuis des lustres, ce n'est pas une Aprilia ni une machine sœur du groupe Piaggio qui occupe la position de pointe sur une grille de départ de la catégorie quart de litre. Non, c'est cette fois une Honda, que l'on n'avait pas vu à cette place depuis au moins aussi longtemps.
Hier la loi était faite par les rouges et les gommes nippones, pour la qualif, la réponse a été Yamaha et Michelin. Edwards, celui que l'on dit bientôt remplacé, assure un superbe doublé pour le team aux diapasons alors que c'est une belle séance pour le bib qui se place en pleine première ligne, puisque le troisième homme de celle-ci n'est autre que Dani Pedrosa.
Les bruits de couloir de plus en plus forts spéculant sur un remplacement d'Edwards par Lorenzo aux côtés de Rossi dés l'année prochaine, ont fini par déranger le prodige de Tavullia. Suffisamment pour qu'il envoie par quelques phrases sibyllines son sentiment sur cette conjoncture à son employeur.
Dans la jungle du peloton des 125, un joli minois va pouvoir apporter un peu de douceur dans un monde de brutes s'étrillant au centième près. Voici une des wild-cards de la catégorie pour l'étape turque de la discipline. Une jeune Hongroise répondant au doux prénom de Nikolett et au nom de Kovacs.
Ce n'est rien de dire que Mattia Pasini est le grand malchanceux de ce début de saison du Championnat du Monde 125. Une première course en tête avortée par un problème d'alimentation d'essence au Qatar, une pole sacrifiée par un souci mécanique dés le tour de chauffe à Jerez suivie d'une chute en pleine remontée, il y aurait de quoi en décourager plus d'un.
Jusque là, on s'était un peu habitué à voir un Jorge Lorenzo survoler ses adversaires dés les premières séances d'essai, avant que l'écart ne se resserre quelque peu le jour de la course. Cette fois, après cette première journée turque, la réplique au Champion du Monde en titre a été instantanée.
Rossi avait dit craindre les Ducati sur le tracé d'Istanbul, force est de constater qu'elles se sont faites un plaisir de confirmer le pronostic du prodige de Tavullia. Les deux meilleurs temps, avec un premier chrono de Stoner intimidant, tandis que « CapiTrex », enfin revenu aux affaires, lui emboîte le pas.
Il n'y était pas allé avec le dos de la cuillère pour déverser sa déception sur son début de saison bien timide au regard de ses espérances. Marco Melandri avait refusé une offre officielle de Ducati pour rester avec une Honda chez le privé Gresini qui, pour lui, s'était débarrassé de Michelin pour convoler en noces avec Bridgestone.