Dans une conjoncture d'assaut final vers la consécration suprême propice à la mobilisation des troupes, la nouvelle happée par les fins limiers de GPone a de quoi étonner Et pourtant, tandis que le cirque du Moto GP plante son chapiteau sur le site de Phillip Island, un membre éminent du clan Yamaha s'apprête à faire ses valises et quitter une fonction on ne peut plus stratégique, soit celle de team-manger de Jorge Lorenzo au sein du box séparé des trois diapasons.
Rossi qui voudra démontrer qu'Estoril n'était qu'un accident de parcours, Stoner qui aura à coeur d'être prophète en son pays et Pedrosa qui ne sera pas moins motivé pour se rappeler au bon souvenir de tous, le rendez-vous Moto GP de Phillip Island ce week-end s'annonce d'autant plus explosif que le dernier as de la catégorie, Lorenzo, compte bien profiter de sa spirale positive de l'occasion pour faire basculer le championnat en sa faveur.
Rossi et Lorenzo tout à leur duel pour le sacre suprême, Stoner en trublion de choix qui ne s'en laissera pas compter pour compléter son palmarès à domicile, on en oublierait presque Dani Pedrosa, membre éminent des quatre fantastiques du Moto GP, dans le pronostic d'un Grand Prix d'Australie prévu ce week-end.
Avec la mise au point faite par l'intéressé sur les commentaires qui ont fusé dans le milieu sur son absence pendant trois Grands Prix pour des raisons de santé pas vraiment définies, on pensait la polémique close.
Il a presque réussi à faire croire en un seul rendez-vous que rien ne s'était passé. En première ligne d'un Grand Prix du Portugal qu'il a terminé second, Casey Stoner a fait comprendre à ses détracteurs qui le voyaient perdu pour la compétition pour d'autres raisons qu'un souci de santé qu'ils mettaient sous caution, qu'il était bel et bien de retour aux affaires et que plus de soixante jours sans la moindre épreuve de Moto GP n'avait en rien altérer son potentiel.
Il n'y a pas gagné depuis 2005 et il s'y pointe cette année après un Grand Prix du Portugal décevant, qui l'a bouté hors du podium tandis que son coriace équipier et rival faisait le plein de points pour revenir ainsi à dix huit longueurs au classement général à trois épreuves du but.
Avant qu'il ne s'envole pour deux Grands Prix outre-mer qui s'annoncent décisifs pour l'attribution du titre mondial en Moto GP, Hervé Poncharal, notre chef des troupes gauloises arborant le blason Tech3 parmi l'élite, a bien voulu faire un point de situation dans un entretien exclusif sur son projet en Moto 2, l'arrivée de Spies, le départ de Toseland, et nous livrer son excitation de voir ces dernières épreuves indécises pour la couronne suprême se profiler à l'horizon: Hervé, tu auras un duo texan l'an prochain dans ton équipe.
Voilà une nouvelle qui va ravir un Hervé Poncharal qui peut espérer voir son muret séparant son box disparaître. Un symbole pudiquement baptisé « table de travail pour les outils DeWalt », enseigne membre des investisseurs au sein du team français, et qui est apparu en même temps que la brouille entre Colin Edwards et James Toseland au sujet d'un sombre échange d'ingénieurs étonnamment effectué à l'insu du plein gré de tout le monde.
C'est une affiche pour la quarante sixième édition de la foire aux truffes blanches organisée dans la bonne ville de Saint Angelo Di Vado. Jusque là, aucun rapport avec la moto si ce n'est le caractère de ce numéro 46 qui rappelle furieusement celui que Valentino Rossi arbore en Grand Prix.
Son numéro 11 absent excepté, voici à quoi ressemblera la M1 que Yamaha va aligner pour Ben Spies à l'occasion du dernier Grand Prix de l'année à Valence. Un invité, titré Superbike ou non, traité avec bien des égards puisque cette machine, sortie du parc test d'Iwata, viendra directement du Japon et sera une entorse à la sacro sainte volonté de la marque de ne jamais aligner plus de quatre machines.
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