En 2023, l'État a récolté plus de 2 milliards d'euros avec les amendes envoyées par le Centre de Rennes, dont la moitié sans doute via les seuls radars automatiques. Le niveau, haut, atteint en 2017 est ainsi retrouvé, ou presque, après les Gilets jaunes et la crise Covid. Pour la Cour des Comptes, ces recettes restent potentiellement aléatoires compte tenu du changement climatique et des politiques associées. Elles ne permettent surtout pas d'établir un lien avec l'amélioration de la Sécurité routière, ce qui est pourtant leur but. Décryptage.
Dans le cadre du prochain projet de loi de Finances, le chiffre d'affaires convoité de la politique répressive sur la route en 2024 vient d'être dévoilé. S'il se réalise, il flirtera avec les meilleures années, en particulier celle de 2017, jamais égalée depuis, en raison de la vague de vandalisme sur les radars lors de la crise des gilets jaune et l'émergence du Covid. Revue de détails de ce qui est programmé (recettes, nombre de radars, AFD…).
PV radars et autres : les recettes des amendes en hausse
, mis à jour 43
En 2022, les PV dits routiers ont rapporté près de 1,9 milliard d'euros, dont plus de 700 millions d'euros rien qu'avec les amendes forfaitaires des radars. C'est beaucoup plus que toutes ces dernières années, mais toujours moins qu'en 2017. Toutes ces recettes et dépenses enregistrées à partir des contraventions gérées à Rennes restent problématiques pour la Cour des Comptes. Car elles contreviennent non seulement à la loi budgétaire, mais aussi à la bonne lisibilité de ce qui est réellement fait en matière de sécurité routière. Revue de détails de l'analyse des comptes de l'État par les Sages de la rue Cambon.
En mai et juin, les centres de contrôle technique s'attendent à voir passer deux fois plus de véhicules qu'à l'accoutumée. Caradisiac a évoqué les conséquences de cette situation inédite avec Karine Bonnet, DG de Dekra Automotive.
Avec la fin du télétravail obligatoire, les automobilistes franciliens ressortent leur voiture du garage le matin pour aller travailler. Ce qui n'est pas une bonne nouvelle pour la qualité de l'air.
En janvier, la mise en place du télétravail obligatoire a entraîné une baisse considérable du trafic automobile. Pourtant, les pouvoirs publics nous alertent ce mardi sur un taux très élevé de particules dans l’air. Qu’en penser ?
Les planètes s’alignent peu à peu pour que 2022 soit la grande année de développement de la recharge accélérée, ce qui permettra enfin d’envisager sereinement (ou presque) la mobilité longue distance en voiture électrique.
Si plusieurs assureurs ont gelé leurs tarifs cette année - et la Maïf est la seule pour l'instant à avoir indiqué qu'elle réitérait en 2022 -, rares sont ceux à avoir remboursé les trop-perçus encaissés à la faveur des confinements qui ont entraîné une baisse de la sinistralité. Et les assurés devraient se préparer à la hausse des tarifs à partir de 2023, selon un spécialiste du secteur !
Le Plan de relance autoroutier (PRA), négocié en 2015 entre l'État et les sociétés concessionnaires d'autoroutes (SCA), et qui prévoit pour 3,27 milliards de travaux en échange d'une prolongation des contrats de concession, aurait déjà coûté 600 millions d'euros de moins que prévu… au profit des SCA et donc à la défaveur de l'État ! C'est ce qui ressort du rapport publié par le régulateur du secteur la semaine dernière.
Non, les ventes de seconde main ne se portent pas si bien que certains médias l'affirment, surtout en ce qui concerne les autos récentes. Crise des semi-conducteurs oblige, les délais de livraison des voitures neuves se sont allongés. Résultat : les acheteurs se sont précipités sur les voitures en stock peu kilométrées jusqu'à provoquer une pénurie qui n'est pas sans conséquence sur les réseaux de distribution.