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Ile-de-France : malgré Omicron, plus de pollution !

En janvier, la mise en place du télétravail obligatoire a entraîné une baisse considérable du trafic automobile. Pourtant, les pouvoirs publics nous alertent ce mardi sur un taux très élevé de particules dans l’air. Qu’en penser ?

Ile-de-France : malgré Omicron, plus de pollution !

Ce mardi, Airparif nous met en garde : un épisode de pollution aux particules touche l’Ile-de-France, ce qui entraîne une dégradation de l’air que nous respirons. Celui-ci est aujourd'hui qualifié de "mauvais", soit de niveau 4 sur une échelle qui en compte 6.

En cause, selon cet organisme officiel, l’action conjuguée d’un vent très faible et de températures froides  qui « entraîneront une accumulation des polluants émis par les sources locales, notamment le chauffage au bois et trafic routier ».

Et d’ajouter que « les concentrations en particules risquent d'augmenter et pourraient dépasser le seuil d'information pour les PM10 (particules fines, NDLR) ce mardi. La qualité de l’air sera dégradée à mauvaise sur la moitié nord de l’Ile-de-France, et moyenne sur le reste de la région. »

Bref, mieux vaut éviter les activités au grand air aujourd’hui, et voici les possesseurs de veilles voitures prévenues : il risque d’y avoir quelques contrôles antipollution organisés dans le Grand Paris, et cela pourrait coûter cher aux propriétaires de modèles classés Crit’air 4 ou au-delà.

(Mauvais) vent d’hiver

Pour mémoire, les épisodes de ce type sont plutôt rares en Ile-de-France, puisque l’on n’en a répertorié que 10 au cours de l’année 2021, dont sept entre les mois de février et mars.

En d’autres termes, c’est bien l’hiver que les vilaines particules prolifèrent, créées en grande partie par ces feux de cheminée dont les propriétaires de maison raffolent (à juste titre).

On constate aussi que cet épisode de pollution intervient alors même que le trafic est particulièrement faible actuellement en Ile-de-France, du fait de la mise en place du télétravail obligatoire (lequel ne sera plus que "recommandé", et non plus obligatoire, à partir du 2 février).

Ces dernières semaines, les pouvoirs publics ont ainsi enregistré ainsi des niveaux d’encombrement quatre fois inférieurs à la normale, et ont rappelé à cette occasion que l’activité professionnelle génère près de 50 % des flux routiers en Ile-de-France. Et malgré tout cela, les niveaux de particules ont continué de s’envoler !

Bien sûr, il ne s’agit pas de nier le rôle crucial de l’automobile dans la pollution. On n’ose d’ailleurs imaginer le niveau d’émissions de particules que l’on aurait atteint ce mardi si l’on s’était trouvé en période normale, avec un trafic dense.

Mais c’est aussi l’occasion de souligner les limites des raisonnements anti-auto basiques dont sont trop friands les écolos. Les voitures ne constituent qu’une source de pollution parmi d’autres, comme on le constate aujourd’hui.

Les feux de cheminée, de même que la production industrielle et agricole, jouent un rôle très important dans la dégradation atmosphérique. Le problème, c’est qu’il est plus difficile de désigner d’évidents coupables.

La seule bonne nouvelle, dans tout cela est que la généralisation du télétravail, qu’accompagnera dans les prochaines années l’électrification progressive du parc automobile, ne pourra que bénéficier la qualité de l’air que nous respirons.

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