Attention, les vans n'échappent plus aux rappels Stellantis
VANLIFE - Si les gros fourgons et camping-cars y échappent, certains vans aménagés sont concernés par l'important rappel mis en place par Stellantis pour ses moteurs 1.5 BlueHDI. Précisions.

Le petit monde de la maison roulante se croyait à l’abri. Les airbags Takata, ils n’en disposent pas, ni sur les gros camping-cars, ni sur les fourgons aménagés, et pas même sur les vans. Les Puretech facétieux ? ils ne sont pas pour eux. Ces véhicules carburant presque exclusivement au gazole, ils se pensaient à l’abri.
Mais voilà qu’un gigantesque rappel, toujours chez Stellantis, vient sonner aux portes de leurs engins. Il concerne le moteur BlueHDI 1.5 HDI qui souffre d’un défaut de distribution et pas loin de 626 000 véhicules sont concernés.
Petite cylindrée et petite puissance
Parmi eux, comme le rappellent nos confrères de Camping-Car Magazine, quelques vans aménagés sont bel et bien dans cette liste, même si ce n’est pas la majorité, puisque les blocs 1.5 ne délivrent que 100 ou 120 ch, une puissance un peu légère pour emmener un lourd fourgon. Les autres étant équipés de 2 l, toujours HDI qui n’ont aucun souci connu. Aucun gros fourgon, ni le moindre camping-car n’est donc concerné.

Mais quelques modèles de vans n’échappent pas au moteur diesel de 1.5 l. Des engins construits sur la base des Citroën Jumpy et SpaceTourer, des Fiat Scudo, des Opel Zafira Life et des Peugeot Traveller, autant d'engins similaires de toutes les principales marques européennes de la galaxie Stellantis en somme.
Mais évidemment, ces utilitaires en passent par les mains expertes des aménageurs et c’est ainsi qu’on les retrouve chez Pössl, avec le Campster/Vanster, mais également chez Crosscamp, chez Campérêve et Dethleffs.
Sauf que les dates correspondant aux modèles rappelés (entre 2017 et mars 2023) sont liées à la date de fabrication des véhicules chez Stellantis. Or, lorsqu’ils arrivent chez l’aménageur, ils peuvent stationner plusieurs mois sur le parking de celui-ci, avant d’être équipés et vendus. Difficile dans ce cas de savoir si le sien est concerné.
La date d'immatriculation ne fait pas foi
Dans ce cas que faire ? Contacter son concessionnaire si on l’a acheté neuf et si l’on s’est offert une seconde main, mieux vaut se rendre sur le site du constructeur (et non de l’aménageur) pour tirer l’affaire au clair. Muni de sa carte grise, on prendra soin de rentrer le code VIN du véhicule et l’on saura s’il faut prendre la route du garage.
Pour se consoler, on peut espérer que ce ne soit qu’un simple contrôle, puisque tous les moteurs de la période concernée ne sont pas atteints de Stellantitique, cette maladie qui affecte la distribution des blocs du groupe.
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