On sait aujourd'hui qu'il faut aborder le problème de la pollution par tous les fronts. De la construction au recyclage, des matériaux employées aux émissions toxiques rejetées et le CO2 rejeté par les moteurs à explosion. On sait aussi que de nombreuses études nous alertent sur d'autres facteurs de pollution, les particules fines par exemple, avec un rapport alarmiste de l'OMS, mais là n'est pas le sujet. Partons de l'hypothèse que le CO2 est bel et bien le baromètre à suivre pour graduer le niveau de pollution d'un véhicule équipé d'un moteur à énergie fossile. Et penchons nous quelques minutes sur cette injustice organisée qu'est le malus écologique ou taxe CO2 2013.
Cet été, l'Italie par la voix de son ministre du Développement Économique et des Transports Corrado Passera a entériné l'idée d'un bonus écologique pour les véhicules à faibles émissions de CO2. Si eux aussi tombent dans la facilité du raccourci CO2=polluant, ils ne vont pas jusqu'à punir les clients de belles autos en instaurant un malus discriminant ! Il faut dire que, contrairement à chez nous, ils possèdent effectivement quelques constructeurs de « voitures qui rapportent » et que le plaisir automobile signifie là-bas encore quelque chose.
Tout le monde le sait plus ou moins mais personne ne s'en méfie assez, ni ne s'en soucie vraiment. Ce problème que les experts comparent de plus en plus souvent à celui de l'amiante n'est rien d'autre que celui des émissions des moteurs diesel que l'on n'hésite plus à accuser ouvertement de plus de 42,000 morts par an !
Aura, aura pas ? Telle est la question que l'on est en droit de se poser concernant l'aide accordée par l'ADEME (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) aux quadricycles électriques, dont la Renault Twizy fait partie.
Après François Bayrou, Nicolas Dupont-Aignan, François Hollande* et Philippe Poutou, c'est au tour de Jean-Luc Mélenchon** et de Nicolas Sarkozy de répondre à Caradisiac. Nos questions portent sur les grandes problématiques liées à l'automobile : la sécurité routière, l’augmentation des tarifs des péages et surtout des carburants, l’industrie automobile, le développement durable… A deux jours du premier tour, dimanche, voici ce que proposent les candidats à l'élection Présidentielle.
32,7% : c'est la part que représentaient les véhicules jugés peu émetteurs de CO2 dans le total des immatriculations du mois de septembre.
Le mois dernier, l'INSEE publiait une étude portant sur le système de bonus accordé aux véhicules dits écologiques. Il s'avère que le système n'a pas réellement porté ses fruits, augmentant au contraire les rejets de CO2 de la France.
L'ADEME a présenté hier son palmarès des voitures neuves vendues émettant le moins de CO2 et le classement des émissions moyennes des pays européens, qui place la France en seconde place. Notre pays est-il donc sur le « podium des voitures écolos », remporte-t-il la « médaille d'argent dans la course à la propreté automobile », comme on peut le lire ça et là dans la presse quotidienne ? Sûrement pas, non.
Renault connaît une fin d'année chargée en déboires : après l'affaire Zoé, après l'annonce de chômage technique et de suppressions de poste en 2011, voilà maintenant que le gouvernement supprime le bonus pour les véhicules GPL pour l'année prochaine. Le problème ? Le constructeur au losange détient 82% du marché français.
C'est maintenant officiel, plus besoin d'utiliser le conditionnel : le projet de loi de finance rectificative a été publié vendredi, nous connaissons maintenant parfaitement le visage du bonus-malus de 2011 et de 2012.