2. Tesla Model 3 (2021) - Sur route: sans rivale (ou presque)
Les qualités dynamiques de la Model 3 ne sont plus à démontrer, à plus forte raison s’agissant des versions Dual motor - un moteur par essieu - assurant une répartition de la puissance aux quatre roues (mais les versions Standard Plus – propulsion – ne déméritent pas). Même sur chaussée humide, l’auto assure un très haut niveau d'adhérence.
Dans le cadre d’une utilisation quotidienne classique, cette voiture ne connaît guère de limite. Les sorties de rond-point un peu hasardeuses sont « corrigées » avant même que le conducteur se soit rendu compte de son optimisme, et la tenue de cap est imperturbable quelle que soit l’allure - légale - adoptée. Une vraie ventouse.
Silencieuse (et pour cause !), confortable et performante la Model 3 représente donc l’archétype de la bonne routière. Assurant un 0 à 100 km/h en 4,4 s, soit deux dixièmes de moins que la version précédente, cette version Grande autonomie peut en remontrer à bien des sportives (compter 4,2 s pour une Porsche 992 Carrera).
Pour autant, ne réduisons pas l’auto au statut de « reine des lignes droites ». Elle conserve toutes ses aptitudes routières sur tracé sinueux, et fait mieux que se défendre sur circuit. Pour vous en convaincre, je ne peux que vous inciter à (re-)voir à l’essai de la Model 3 Performance (laquelle dispose d’un mode piste) réalisé l’an dernier par notre pilote-maison Soheil Ayari.
Grande touriste
Le frein moteur, important par nature sur les voitures électriques, peut se voir renforcé en activant le mode dit « serrage » via l’écran central. Avec un tout petit peu d’habitude, on peut conduire environ 95% du temps sans avoir recours à la pédale de frein, tout en maximisant la récupération d’énergie. C’est extrêmement efficace, quoique peut-être un peu agaçant pour les véhicules qui suivent car les feux stops s’allument alors au lever de pied.
Cela incite aussi à une conduite fluide, favorisant le bilan énergétique. Un bilan qui dépend bien sûr de la conduite de chacun, une fois passée l’euphorie des débuts où l’on se grise littéralement de ces accélérations d’avion au décollage obtenues dans un silence de cathédrale.
Quoi qu’il en soit, et ainsi que Caradisiac a déjà eu l’occasion de le démontrer, l’auto propose réellement plus de 300 km d’autonomie sur autoroute, et ce sans qu’il soit besoin de se plier aux rigoureux préceptes de l’éco-conduite.
Les 20 km gagnés lors de cette mise à niveau sont appréciables (et appréciés), mais c’est avant tout la combinaison d’un vaste réseau de superchargeurs et d’un système de navigation établissant de très précis « plans de déplacements » qui permettent encore à Tesla de garder une large avance sur la concurrence.
Photos (31)
Sommaire
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération