2. Sur route : un modèle de polyvalence
L’Amarok troque ses quatre cylindres diesel pour un V6 Tdi de nouvelle génération. Ce moteur Euro 6 est proposé en trois niveaux de puissance (163, 204 et 224 ch). Seul le plus puissant sera importé à la commercialisation, en octobre. Les autres suivront dans le courant de l’année.
Ce V6 peut compter sur un couple maousse costaud (550 Nm) pour déplacer les 2 tonnes du mastodonte avec vigueur (0 à 100 km/h en 7,9 s). Sa sonorité est plus envoûtante qu’un « vulgaire » 4 cylindres diesel mais un peu trop présente en phase d’accélération. Son appétit aussi avec une moyenne de 11 l/100 km relevée lors de notre test. Ce V6 est associé exclusivement à une boîte auto DSG à 8 rapports. L’idéal pour tailler les routes, pourvu qu’aucun virage ne se dessine à l’horizon. L’Amarok ne peut passer outre les lois de la physique du haut de ses 5 mètres et avec ses deux tonnes. Sa conduite nécessite d’anticiper les virages et les freinages. L’allemand est toutefois aidé par une tripotée d’aides à la conduite et surtout la présence d’une transmission intégrale.
À ce propos, l'Amarok est le seul du marché à proposer trois types de transmission : une transmission intégrale permanente (4Motion), une transmission intégrale enclenchable et une propulsion (4x2) disponible exclusivement sur le 163 ch. L’Amarok reçoit en parallèle toute l’artillerie propre à la pratique du tout-terrain comme un blocage de différentiel arrière, un réducteur et une aide à la descente.
Malgré une architecture typée utilitaire (châssis en échelle, amortisseurs à lames), l’Amarok offre un bon niveau de confort. Ce gros bébé dispose d’une filtration correcte pour un véhicule de cette catégorie, et rouler la benne vide n’entraîne pas trop de trépidations. VW propose pour les pros une version Heavy duty (à 5 lames) capable de supporter jusqu'à 1 160 kg.
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