2. Sur route : un confort en net progrès
Kia a revisité sa citadine du sol au plafond. Au lancement , le 1er avril, deux motorisations seront proposées en France, un 3 cylindres essence de 67 ch et un 4 cylindres 1.2 de 84 ch, à éviter de toute urgence. Ce dernier, celui de notre modèle d’essai est poussif, creux et mou à tous les régimes. Il présente le seul avantage de pouvoir être associé à une boîte automatique à 4 rapports (non testée).
Privilégiez le 3 cylindres bien plus tonique et adapté à une conduite urbaine. Il souffre en revanche d’un appétit prononcé. Les quelques kilomètres parcourus lors de notre deuxième jour de test nous auront coûté une moyenne de 6,6 l/100 km. On attend avec impatience l’arrivée du 3 cylindres dans sa version suralimentée qui développera 100 ch et devrait mettre en exergue les nouvelles qualités du châssis de la coréenne.
Car c’est dans ce domaine que la Picanto progresse le plus. Le travail apporté aux suspensions porte ses fruits puisque ces dernières délivrent un bon niveau de confort pour la catégorie. C’est d’autant plus surprenant pour un modèle équipé de jantes de 16’’ (version GT Line). Sur réseau secondaire, le conducteur se réjouira de constater un bon maintien en courbes et des trajectoires précises. Ne lui manque plus qu’une monte pneumatique (Continental) digne de ce nom pour rejoindre les européennes. Notre essai sur les routes de Catalogne, au revêtement médiocre, a mis en lumière leur adhérence précaire sur le mouillé.
En ville, la puce réunit toutes les qualités d’une bonne citadine : compacité, agilité et bonne visibilité périphérique. Elle n’offre pas un rayon de braquage aussi court qu’une Twingo mais se défend correctement lorsqu’il s’agit d’effectuer un demi-tour ou de manœuvrer.
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