2. Sur route : moyen sur le bitume, excellent sur terre
Nouveau Jimny signifie nouveau moteur. Sous le capot, on trouve un inédit 1.5 qui peut être couplé à une boîte mécanique à 5 rapports ou automatique à 4 rapports. Comme on peut s’en douter à la lecture de sa fiche technique, il ne faut pas s’attendre à des miracles avec 102 ch (+ 14 ch) et 130 Nm (+ 12 Nm). Grâce à des rapports de boîte courts et un poids contenu (1 090 kg), le Jimny bénéficie d’accélérations assez énergiques qui lui permet de circuler aisément en ville. En dehors des agglomérations, la situation se dégrade rapidement. Avec une vitesse maximale de 145 km/h, circuler sur les voies rapides ou les autoroutes peut vite se transformer en calvaire. Alors, certes c’est tout à fait réalisable dans l’absolu mais il faudra faire des concessions au niveau des reprises mais surtout pour le confort avec un niveau sonore élevé et d’importants bruits de roulement. Pour la consommation, nous avons relevé une moyenne de 8,3 l/100 km. On aurait espéré avoir prochainement d’autres motorisations et notamment des versions hybrides. Malheureusement, ce ne sera pas le cas en raison du poids trop important du Jimny (env 200 kg de trop) par rapport à la Swift ou la Baleno par exemple.
Vous aurez bien compris que le bilan sur route est correct sans être exceptionnel. Il s’améliore toutefois par rapport à la précédente génération, mais c’est surtout en tout terrain que l’on attendait ce Jimny car c’est dans ce domaine, qu’il a acquis ses lettres de noblesse. Avec des angles d'attaque de 37°, de fuite de 49°, une garde au sol de 21 cm, un empattement court, quatre roues motrices et une boîte de transfert, le Jimny est toujours armé pour grapahuter partout ou presque. Sans avoir testé ses capacités maximales, on peut vous assurer qu’il est toujours aussi à l’aise.
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