2. Sur route : moins d’agilité mais plus de polyvalence
Avec sa garde au sol surélevée de 30 mm, ses pneus tout-chemin et l’apparition de deux modes de conduite : terrain glissant (ajustement de l’antipatinage et ESP) et piste (pour les reliefs accidentés avec déconnexion de l’ESP), la Focus Active peut désormais s’aventurer sans aucun problème hors du bitume.
Alors, ne voyez nullement en elle une franchisseuse pure et dure, ce n’est pas sa vocation, d’autant qu’elle ne dispose pas de transmission intégrale. Toutefois ces nouvelles capacités devraient être largement suffisantes pour des automobilistes adeptes de sports nature ou d'évasion.
Pas de capacite de franchissement
mais une vraie polyvalence
Ces prestations ne dégradent globalement pas les qualités dynamiques de la Focus sur route. En raison de la garde au sol plus importante et des modifications apportées aux triangles de suspensions, ressorts, amortisseurs, ESC et direction, cette version Active est toutefois un peu moins vive et dynamique que les autres modèles de Focus. Logique, mais il faut reconnaître qu’elle est très loin de devenir une mauvaise élève sur route, bien au contraire. Les mouvements de caisse sont toujours bien contenus et le confort est de bon niveau. La direction est précise et agréable à manier.
Depuis le début de carrière de cette quatrième génération de Focus, les moteurs essence constituent la majorité des ventes (75%), dont 50% rien que pour le 1.0 Ecoboost de 125 ch. Le moteur diesel ne représente plus que 25%.Cette Focus Active ne reprend pas les deux moteurs d'entrée de gamme de la Focus. Elle est uniquement disponible, en essence, avec les Ecoboost 125 et 150 ch et en diesel avec des blocs Ecoblue de même puissance, quatre moteurs pouvant être couplés soit à la boîte mécanique à 6 rapports soit à l’automatique à 8 rapports.
Pour ce premier essai, notre choix s’est porté sur le 1.5 Ecoboost de 150 ch. Un moteur entièrement nouveau qui remplace le 4 cylindres de même puissance, sauf qu’il s’agit désormais d’un trois cylindres. Grâce à ses 240 Nm de couple, il fait preuve d’une bonne tonicité, le tout dans une sonorité rageuse assez plaisante. Il est associé ici à la boîte de vitesses automatique dont le maniement par l’intermédiaire d’une commande circulaire ne se révèle pas très ergonomique et naturel. A l’usage, les passages de rapports sont fluides même si des à-coups se font sentir dans les bas régimes. La situation est encore pire en manuel avec un manque flagrant de réactivité. La consommation mesurée lors de notre essai n’est pas extraordinaire non plus car nous avons relevé une moyenne avoisinant les 9 l/100 km.
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