2. Sur route : Insignia Grand Confort
Cette nouvelle Insignia Grand Sport, n’a de sportif que le nom. A commencer par ses mécaniques dont les puissances s’échelonnent de 140 à 170 ch, au lancement. Un quatre cylindres essence de 260 ch est bel et bien proposé, mais hors de nos frontières, et la commercialisation d’une version OPC (sport) n’est apparemment pas à l’ordre du jour.
Pour cet essai nous nous sommes concentrés sur le 2.0 CDTi de 170 ch. Ce moteur diesel revisité de fond en comble en 2015 est de bonne composition. Disponible très tôt il jouit d’une courbe de couple musclée (400 Nm) et linéaire qui donne à l’Insignia, dont le poids baisse (1 582 kg) pas mal de peps en milieu de compte-tours. Ce bloc offre suffisamment de ressources pour s’affranchir des situations délicates mais n’est pas sportif pour un sou. Il est aussi plus bruyant que ses concurrents.
Ce bloc est associé d’emblée à une bonne boîte de vitesses mécanique à 6 rapports dont le positionnement n’est pas optimal. Placée dans le prolongement de l’accoudoir elle oblige à quelques contorsions quand il s’agit de rétrograder. Grace
Elle a le mérite de rendre l’appétit de l’Insignia modéré puisque nous aurons une moyenne de 7,2l/100 km lors de notre essai. A noter, que cette motorisation est compatible avec la nouvelle boîte automatique à 8 rapports (non testée) qui promet d’être douce et fluide à l’usage. Opel commercialise en parallèle deux déclinaisons de son 1.6 CDTi (110 et 136 ch) en diesel et de son récent 1.5 Turbo en essence (140 et 165 ch).
A la conduite, le constat est le même. La physionomie de l’Insignia délaisse le côté sportif au profit du confort. L’empattement XXL et le calibrage de l’amortissement, au demeurant très bon, n’invitent pas à l’attaque et malgré les nombreuses aides à la conduite (radars de stationnement et caméra de recul) sa prise en main réclame un petit temps d’adaptation. En effet, l’insignia Grand Sport est une grande berline avec un long capot qui réclame un peu d’attention lors des manœuvres en ville, d’autant qu’elle braque assez mal (diamètre de 11,74 m).
Sur routes secondaires, l’allemande souffre de certaines lenteurs lors des placements en courbes et s’avère moins agile et réactive qu’une Renault Talisman par exemple. Ce n’est pas pour autant qu’elle verse dans la mollesse car solide sur ses appuis elle offre une tenue de route rassurante et des trajectoires précises. Enfin, Opel propose un toute nouvelle transmission intégrale à vecteur de couple (non testée) qui gère le couple individuellement à chaque roue.
« Insignia Grand Confort », c’est ainsi qu’Opel aurait dû baptiser sa nouvelle berline puisque c’est davantage sur ce thème qu’elle s’illustre. Cette excellente voyageuse se rapproche des premiums, tant au niveau de l’acoustique que de l’amortissement, surtout si vous cochez l’option « suspensions pilotées » très convaincante.
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