2. Sur route : à l'aise hors des villes
À son lancement en France à l’automne, l'Audi Q2 sera disponible avec un large choix de motorisations, dont le très performant 3 cylindres essence 1.0 TFSI de 116 ch. Il est assurément celui qui colle le mieux à l’ADN citadin du véhicule par sa souplesse et sa très grande disponibilité. Nous avons pu le tester sur quelques kilomètres et notre jugement est catégorique : c’est une réussite. Deux autres blocs essence sont au catalogue, à savoir le 1.4 TFSi 150 ch et 2.0 TFSi 190 ch, ainsi que deux types de transmission (4x2 ou Quattro).
C’est au volant du 2.0 TDi 150 accolé à la boîte à double embrayage S-Tronic que nous avons réalisé la majeure partie de notre essai. L’association fonctionne toujours aussi bien et garantit au Q2 un très grand niveau de polyvalence et de sobriété. Sur les reliefs montagneux suisses nous avons consommé en moyenne 6,1 l/100 km.
Le Q2 jouit d’un excellent compromis entre dynamisme et confort qui lui permet d’aborder les grands axes sans stress. Le maintien en courbe est vraiment rigoureux malgré le rehaussement de la garde au sol. L’amortissement est de très haute volée, surtout pour les versions Quattro équipées d’une suspension à quatre bras. Un amortissement piloté est aussi proposé en option, tout comme le Drive Select qui permet de paramétrer le caractère du véhicule (confort, sport, individuel).
Le plus surprenant résulte peut-être de ses aptitudes en ville. Le Q2 s’y avère peu à l’aise. Il ne braque pas particulièrement bien, la visibilité est réduite par les faibles surfaces vitrées et l’énorme montant C pénalise les manœuvres. Le petit SUV Audi se montre toutefois agile grâce à une direction réactive (direction progressive) et précise.
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