2. Sur la route - Une BMW électrique, mais une BMW avant tout
Avec plus de 300 ch sous le capot, nos deux rivales promettent des performances de haut niveau. Notre duo démontre toutefois, qu’en matière d’automobile, des ingrédients similaires peuvent donner un résultat très différent.
Ainsi, la Ioniq 6 semble tout faire pour effacer les sensations de conduite. Les mauvaises langues diront qu’elle a sans doute abusé du Bibimbap, ce plat traditionnel coréen, car elle dépasse allègrement les deux tonnes à vide. Mais, toute chose étant relative, ses 2 095 kg n’ont rien d’illogique au vu de son gabarit et du fait qu’elle embarque deux moteurs. D’ailleurs, avec un seul bloc, sa concurrente fait à peine mieux avec 2 050 kg. Il faut plutôt voir dans son apparente douceur la volonté de réglages en faisant plus une grand tourisme qu’une sportive. Mais également le fruit de l’excellent travail réalisé en matière d’isolation aux bruits de roulement et aérodynamiques. D’ailleurs, si l’on se penche sur la fiche technique, on remarque qu’elle se montre des plus vives, avec un 0 à 100 km/h expédié en 5,1 s.
En théorie, l’i4 se montre bien plus placide. Malgré ses 25 ch supplémentaires et ses 45 kg de moins, elle demande 5,7 s pour passer de l’arrêt à 100 km/h. Étonnant, car les impressions données par la bavaroise apportent une impression totalement inverse. Il est vrai que, chez BMW, on sait rendre une voiture vivante. Conformément à la plus pure des traditions de la maison, cette version eDrive40 est une propulsion, ce qui lui permet de se montrer très joueuse, notamment sur les axes les plus sinueux. Et comme la direction se montre d’une précision parfaite, on se prend rapidement au jeu. Attention, toutefois, à ne pas abuser de la pédale de droite, car l’absence de bruits en provenance du compartiment moteur annihile très largement la sensation de vitesse.
Si l’on se prête au même type d’exercice avec la Hyundai, la déception sera immédiate. La direction manque cruellement de feeling, y compris lorsque l’on bascule en mode Sport. Cela donne l’impression de ne pas réellement savoir où se place le train avant. On est très loin d’un châssis réglé "à l’européenne".
Si l’on peut, notamment si l’on fréquente principalement les voies rapides, s’accommoder de ce ressenti, il est un autre point sur laquelle cette coréenne pêche : le confort. Certes, dans cette version Executive, elle est équipée d’office de jantes de 20". Mais cela n’explique pas à quel point les amortisseurs se chargent de faire remonter chaque déformation de la route dans le dos des passagers. Dommage que l’équipe en charge du développement n’ait pas jugé bon d’investir dans une suspension pilotée.
En comparaison, la BMW passerait presque pour un pullman. Comme nous l’avons souligné, l’espace manque beaucoup à bord. Mais une fois installé, on apprécie le mariage entre l’amortissement, un peu ferme mais suffisamment prévenant, et les sièges enveloppants. Précisons que l’i4 n’est pas non plus doté d’une suspension pilotée mais que notre modèle d’essai recevait des jantes optionnelles de "seulement" 18" (17" en série).
Sur la route | Hyundai Ioniq 6 77 kWh HTrac 325 ch Executive | BMW i4 eDrive40 |
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Agrément moteur | ||
Amortissement | ||
Dynamisme | ||
Insonorisation | ||
Maniabilité | ||
Performance | ||
Position de conduite | ||
Note : | 13,7 /20 | 16,9 /20 |
Sécurité | Hyundai Ioniq 6 77 kWh HTrac 325 ch Executive | BMW i4 eDrive40 |
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Crash-test (Euro Ncap) | ||
Degré maximal d'autonomie | ||
Freinage | ||
Systèmes de sécurité | ||
Visibilité périphérique | ||
Note : | 14 /20 | 13,2 /20 |
Autonomie | Hyundai Ioniq 6 77 kWh HTrac 325 ch Executive | BMW i4 eDrive40 |
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Système de récupération d'énergie | ||
Autonomie : relevés Caradisiac (parcours mixte) | ||
Autonomie : données constructeur (parcours mixte) | ||
Note : | 16,7 /20 | 15,3 /20 |
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