Votre navigateur ne supporte pas le code JavaScript.
Logo Caradisiac    
Publi info

2. Sur la route : plus affûtée

Essai vidéo - Lexus IS 300h restylée (2017) : elle continue à défier les allemandes

L'IS 3 n'était déjà pas manchotte sur la route, foi de François Chapus ! Et soutenait déjà la comparaison avec la triplette allemande concurrente. Surtout en ville, où son agrément est redoutable.

 

Mais avec les quelques améliorations apportées au châssis, elle se révèle aujourd'hui comme étant l'une des berlines les plus agréables à mener. Tout simplement.

En effet, les ingénieurs nippons ont travaillé à améliorer la suspensions et sa rigidité. Les bras inférieurs en aluminium plutôt qu'en acier améliorent la rigidé de 49 %. De nouvelles bagues de liaison entre les bras et les suspensions renforcent encore cette rigidité, le tout sans avoir alourdi les masses. A l'arrière, la barre stabilisatrice est revue. Enfin le targe des suspensions a été modifié.

Additionnez cela avec une direction dont l'assistance électrique a été reparamétrée pour améliorer sa réactivité et son agrément en virage, et vous obtenez un résultat convaincant.

Impossible pour votre serviteur de comparer avec la version précédente, qu'il n'a pas eu entre les mains, mais en tout cas, le résultat sur la route est bluffant d'efficacité. L'IS vire à plat, sans mouvements de caisse parasites. On a même l'impression que plus le rythme s'accélère, meilleure est son efficacité. La direction est ultra-précise, un régal. Cependant, le confort est préservé, sur route ou autouroute, pour peu que le bitume soit en bon état. Le compromis est bien trouvé entre dynamisme et confort. Les suspensions gèrent très bien les grosses saignées, même si la détente est un peu lâche. Par contre, à plus petite vitesse et sur mauvais revêtement, l'ensemble se révèle plus sec, un peu trop ferme, et trépidant. Dommage, même si c'est évidemment au bénéfice de l'efficacité pure. Cela ravira donc les conducteurs qui aiment... conduire, un peu moins ceux qui se transportent. Le freinage est bien géré et efficace, on sent à peine la transition entre freinage régénératif et freinage hydraulique classique.

 

Un moteur hybride fort en agrément, surtout en ville !

Un tel châssis mérite selon nous un moteur à la hauteur. Est-ce le cas de cet ensemble hybride ? Réponse de jésuite : oui et non.

Essai vidéo - Lexus IS 300h restylée (2017) : elle continue à défier les allemandes

Clairement, s'il s'agit d'exploiter les capacités du châssis, on sera loin du compte. Les 223 ch au cumul du thermique et de l'électrique sont un peu jeunes pour aller chercher les limites. D'autant qu'ils semblent ne pas tous se trouver sous la pédale de droite. Le 0 à 100 km/h effacé en 8,3 secondes prouve surtout que ce ne sont pas les performances qui ont été privilégiées. Par rapport à la puissance, elles sont tout simplement très quelconques, et les blocs essence ou diesel concurrents, même moins puissants (190 ch), font mieux (une Série 3 320 d pointe à 233 km/h et 7,4 s pour le 0 à 100 km/h). La vitesse maxi est même bridée à 200 km/h.

Par contre l'agrément est bel et bien au rendez-vous. Bien sûr, comme avec toutes les motorisations hybrides à transmission continue, mettre le pied au plancher fait monter le moteur dans les tours, et entraîne un désagréable bruit de moulinette. Mais l'IS étant remarquablement insonorisée, ce phénomène est contenu, et l'aggression auditive celle d'un miaulement de chaton, on aura vu pire...

Dans tous les cas, les montées en vitesse se font sans aucun à-coup, et les performances sont suffisantes dans toutes les situations. Les palettes au volant sont utiles pour récupérer un peu de frein moteur, mais au quotidien, on les utilisera rarement. 

L'IS révèle d'ailleur son potentiel en ville, où son système hybride représente ce qui se fait de mieux. Il est doux, discret. Le passage du moteur thermique au moteur électrique se fait de façon complètement transparente. Et c'est dans les cités que les gains en consommation sont les plus intéressants. Il est évident que les 4,3 litres en moyenne annoncés par Lexus sont une douce utopie. Mais en cycle urbain, on peut tourner à moins de 6 litres. Et en moyenne, nous sommes restés entre 7 litres et 7,5 litres. C'est tout le paradoxe de cette auto, qui est parfaite et efficiente en ville, alors qu'elle est destinée à faire de la route !

 

Elle représente malgré tout une très sérieuse alternative aux concurrentes, pour qui ne jure pas diesel, et est prêt à accepter une image de marque moins valorisante. Car les prestations, elles, sont là.

 

 

Photos (36)

Mots clés :

En savoir plus sur : Lexus Is 3

Lexus Is 3

SPONSORISE

Essais Grande Berline

Fiches fiabilité Grande Berline

Toute l'actualité

Commentaires ()

Déposer un commentaire

Abonnez-vous à la newsletter de Caradisiac

Recevez toute l’actualité automobile

L’adresse email, renseignée dans ce formulaire, est traitée par GROUPE LA CENTRALE en qualité de responsable de traitement.

Cette donnée est utilisée pour vous adresser des informations sur nos offres, actualités et évènements (newsletters, alertes, invitations et autres publications).

Si vous l’avez accepté, cette donnée sera transmise à nos partenaires, en tant que responsables de traitement, pour vous permettre de recevoir leur communication par voie électronique.

Vous disposez d’un droit d’accès, de rectification, d’effacement de ces données, d’un droit de limitation du traitement, d’un droit d’opposition, du droit à la portabilité de vos données et du droit d’introduire une réclamation auprès d’une autorité de contrôle (en France, la CNIL). Vous pouvez également retirer à tout moment votre consentement au traitement de vos données. Pour en savoir plus sur le traitement de vos données : www.caradisiac.com/general/confidentialite/