2. Sur la route : du pur Volkswagen
Ne tournons pas autour du pot : à ce chapitre dynamique, le T-Roc atteint à nouveau sa cible, mais loupe un peu la nôtre. Comprenez que le véhicule est on ne peut plus VW. On retrouve le léger sous-virage en entrée de courbe, aimablement corrigé par le lever de pied, lever de pied qui ne rend pas volage le train arrière, toujours fermement planté dans le sol. Du tranquille, du sain, du rassurant, du Volkswagen, que la direction progressive héritée de la Golf GTI ne rend pas plus excitant.
Il faut dire que nous n'avons pu essayer que la version essence 2.0 TSI 190 ch, uniquement disponible avec la transmission intégrale 4Motion dont on connaît le caractère extrêmement prévenant. Il est possible qu'avec les seules roues avant pour emmener l'engin, les choses seront différentes. Cela étant, nous ne pouvons nous empêcher de penser que le look du T-Roc est plein de promesses de dynamisme, et que d'autres constructeurs ont déjà prouvé qu'on peut être à la fois sain et rassurant, tout en injectant une petite dose de fun. Les ESP configurables d'aujourd'hui le permettent largement. Et puisque le T-Roc semble vouloir bousculer la Golf, on aurait aussi espéré qu'il le fasse jusque dans le comportement routier, en se positionnant comme un peu moins plan-plan. Mais bon, ce n'est pas pour cette fois, et il ne faudrait pas que cette pointe de regret nous fasse oublier les qualités constatées. Comme une excellente insonorisation, l'accord toujours parfait entre le 2.0 TSI et sa boîte DSG, le confort aussi convaincant que celui de la Golf et, chose assez rare à l'heure actuelle, le caractère très peu intrusif des aides à la conduite. Pour du bon calibrage, c'est du bon calibrage !
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