2. Sur la route : dans la moyenne
Côté motorisations, le premier moteur essence semble surtout être là pour proposer un prix d'entrée de gamme le plus bas possible. En effet, ce quatre cylindres 1,4 l atmosphérique de 95 ch et 127 Nm se montre gourmand, avec 5,7 l/100 km annoncés en mixte, au point de lui valoir un malus de 150 €, ce qui se fait aujourd'hui plutôt rare à ce niveau de puissance. Greffé ensuite d'un turbo avec à la clé 120 ch et 215 Nm, la consommation est alors de 6,0 l/100 km, ce qui entraîne un malus de 250 €.
Même si l'on assiste à un regain d'intérêt pour le carburant dit noble, c'est donc les deux motorisations diesel qui représenteront le gros des ventes, avec un 1,3 l Multijet de 95 ch et 200 Nm et un 1,6 Multijet de 120 ch et 320 Nm, celui de notre modèle d'essai, qui assurent à la Tipo des performances tout à fait respectables même si on utilise jusqu'au dernier litre sa capacité de chargement.
Basée sur une plateforme de 500X, la conduite de la Fiat Tipo ne laisse pas un souvenir particulièrement impérissable : c'est assez quelconque, avec une direction qui manque de précision et des suspensions typées confort ne parvenant cependant parfois pas à filtrer les imperfections de la route transmises par les pneus à flanc de 45 des jantes de 17 pouces. Pas un modèle d'efficacité donc, mais l'ensemble reste tout de même proche de la moyenne. L'italienne se montre aussi plutôt silencieuse à vitesse stabilisée.
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